samedi, 29 mars 2008

Ras la fraise



Le marché de Plainpalais sentait bon hier le printemps, malgré les températures glaciales au petit matin !
Oeufs et dent-de-lion de Haute-Savoie, jonquilles, premières asperges et fraises de Provence. Par contre, pour répondre à la demande certains stands vendent des produits non-régionaux : pommes de terre d'Israel, cerises du Chili, ... s'alignant sur les deux "grands" de la place !
Petite initiative sortie en même temps que les beaux jours : Raz la fraise, qui invite à ne pas acheter à rebours du bon sens... Dites merci... votre assiette aura meilleur goût !
Signez leur manifeste !

vendredi, 28 mars 2008

Les mascottes du Logis




A l'avant-veille du départ, je laisse le logis sous la surveillance des mascottes. Au nombre de trois, chacune correspond à un appartement : Acacias, Chablière,... et chez Gus'!
Mandarine, Alfred et Fifouille... dans le désordre : qui est qui ?

samedi, 22 mars 2008

Temps de la Passion

Pâques : le temps des lapins, celui des jonquilles, parfois de dernières journées dans la neige... Pâques et la réjouissance de la saison nouvelle.
Pâques : le temps de la Passion du Christ. Pour moi qui fréquente églises et cathédrales davantage pour des moments musicaux que lors de recueillement religieux, la Passion du Christ est pour moi de grands moments de musique. Dimanche dernier, au Victoria Hall, ce fut le temps de la Passion selon Saint-Matthieu de Jean-Sébastien Bach.
L'oeuvre est monumentale : marathon pour les choristes et le continuo ; sommet de l'art choral baroque ; harmonie profonde des timbres entre solistes et instrumentistes : flûte, viole de gambe ou violon accompagnent alternativement les airs de soprano, tenor ou alto... ponctués par les interventions des récitants.
Durant ces quelques heures de musique offerte l'autre soir par la Psallette dirigée par Pablo Pavon inspiré, un moment de grâce, l'aria no 39 "Erbarme dich"...

Ci-dessous cet extrait, avec le haute-contre Andreas Scholl !

mercredi, 12 mars 2008

Des mains de fée

Il est pianiste et fait la couverture des magazines spécialisés. Ce mois Diapason le met à l'honneur pour la sortie de son CD des préludes de Chopin opus 28 ! L'homme aux doigts de fée, c'est lui, Alexandre Tharaud que les Genevois ont pu écouter le mois passé.
L'artiste est un phénomène. Défrayant la chronique (il n'a plus de piano chez lui depuis sept ans, et préfère squatter les pianos des amis... ), il peut participer à des spectacles comme ceux de Bartabas sans complexe à côté du répertoire de soliste ou de chambriste qu'il est appelé à jouer le plus souvent.
Son site est une petite merveille. Les photos noir/blanc de Christophe Urbain sont tout simplement magnifiques. Des mains qui racontent une histoire... même loin des touches d'ivoire et d'ébène du piano !


tiré du site de Christophe Urbain

lundi, 10 mars 2008

Des voix


Le théâtre de Carouge.
Rempli de souvenirs personnels ravivés grâce à l'exposition au Musée de Carouge !

De mes premières émotions de spectatrice dans ce lieu demeurent Lorenzaccio, Le chapeau de paille en Italie, un opéra de Britten, la scène finale de Cyrano de Bergerac sous les arbres de la cour en juin...
Grâce à des salles riches d'installations sonores, les voix des comédiens demeurent fidèles à ce qu'elles sont aujourd'hui, véhiculant ainsi des souvenirs plus récents : Michel Cassagne, Maurice Aufair, Dominique Catton... et quelques frissons d'émotions !

L'occasion est trop belle puisque hier dans les nombreux extraits il y eut Dialogues d'Exilés avec Maurice Aufair (Kalle) et Georges Wod (Ziffel) pour rappeler que les Parisiens peuvent voir cette pièce dès ce soir au Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis... quand les Genevois doivent attendre fin mai pour la (re-)voir !

dimanche, 9 mars 2008

Journée citations-dictons



Sur les hauts de Lausanne, la fondation de l'Hermitage accueille les dessins de Victor Hugo. Le visiteur plonge dans l'imaginaire de l'écrivain. Espace tourmenté, profusion de détails, brisures de perspectives, on se sent à la fois en plein romantisme et dans la modernité la plus totale...
L'Océan domine les sources d'inspiration.

"Le rêve est l'aquarium de la nuit"
dira-t-il...

Première citation venant ponctué l'après-midi.
La balade se poursuit en direction de Sauvabelin. La tour joue à cache cache à cette saison avec les arbres voisins.



Escalier en hélices, le promeneur continue de grimper. Pour masquer son vertige, il s'applique à lire les inscriptions des donateurs."Toujours plus haut", c'est vrai. Prendre de la hauteur suscite un autre regard sur l'environnement familier.



"Belle de près, elle sert à regarder loin"...Hier, cela nous a permis de repérer les bois du Jorat où la soirée va se poursuivre.



On arrive au Chalet des enfants à l'heure des premières étoiles. Dernier phrasé par le dicton bien connu... "La fondue crée la bonne humeur"... et on en oublie LA photo autour de la table ronde des joyeux compagnons !
On en repartira avec des connaissances supplémentaires sur le topinambour... mais sans calembour sur celui-ci !
ps. merci aux photographes

dimanche, 2 mars 2008

Allégresse



Face au soleil couchant, le trot du poulin donne la cadence. Chacun prend une allure remplie d'allégresse sous les premiers rayons de mars... - Bizarre on se dirait en mai, quand le dernier voilier, toutes voiles dehors, rentre au port !

samedi, 1 mars 2008

Vocation



Sous les platanes de la Place du Molard, le stand de la fleuriste se décline en arc-en-ciel : jaune clair des dernier renoncules, jaune vif du forsythia, vert tendre des tiges des tulipes, rose pivoine... pour les fragiles anémones, jusqu'aux bigarrures étranges des"perroquets", les yeux s'écarquillent ! Même par la grisaille, le lieu a un petit air de fête.
Le progrès a voulu que le stand se modernise pour le confort des fleuristes. Grandes et larges baies vitrées cerclées d'acier.
Enfant, l'échoppe appartenait aux contes de fées. De petites ampoules se balançaient dans les soirées précoces de l'hiver, sous un grand parasol vert foncé. Camouflés dans la pénombre, les bouquets se dévoilaient une fois achetés, de retour à la maison. C'est un souvenir vivace... à chacun de mes passages sur cette place, je me dis que cette magie a bien failli naître une vocation !