Réponse

Le potager en question, on le devine ci-dessous !

Invitation et devinette

L'inscription est à même le vieux mur. Comme une invitation. Tourner. Puis, descendre les quelques marches. Faire grincer le petit portail avant d'atteindre le potager. Les senteurs des branches chargées de fleurs printanières nous font oublier les passants, les touristes. On surplombe le lac. Où est-ce ?
Indice : le vieux mur en question est celui d'un château rénové tout récemment...

Allez, loin du bal...

"Pffffffffffffffffffffffff : allez LOIN DU BAL" ! Tels sont les premiers mots d'un spectateur derrière moi au moment où l'on se retrouvait dehors, dans la ruelle pavée. Un rien excédé le spectateur, tout comme nous.

Bien sûr, j'en ai eu le pressentiment. Après deux excellents spectacles dans la même semaine, la 3e programmation pouvait laisser craindre la déception. Pire que cela. Le texte est faible. La mise en scène digne d'un mauvais théâtre amateur. Alors pourquoi écrire de tels textes, puis les publier et les programmer ? Même pas envie de vous parler davantage de la pièce, de l'EMS où cela se passe et de ses pensionnaires...

Après une saison en demi-teintes au Poche, voilà de quoi hésiter à reprendre le chemin de la Vieille-Ville question théâtre. Dommage, car le lieu intime nous est familier !

Les fourberies version Porras

Après l'ultime pirouette de Scapin et le feu d'artifices de serpentins du dénouement heureux, la salle du Théâtre de Carouge se rallume sur des visages aux yeux pétillants. Oui, Omar Porras vient de nous émerveiller. Il faudrait revoir le spectacle plusieurs fois pour apprécier chaque geste, chaque personnage secondaire, en retrait, mais qui pourtant est à lui tout seul émouvant (Le couple de tenanciers"muets" du premier acte est fabuleux, Sylvestre sirotant en grimace dans son coin, juste témoin d'une scène, un moment d'anthologie...).

Alors que les représentations viennent de débuter, que déjà j'envie les spectateurs du jour, ceux de demain à Meyrin, puis à Chambéry, Lyon, Montpellier et jusqu'au Japon. Les bienheureux du spectacle à venir !

Ce matin, j'ai une pensée pour les ados que j'ai croisé accompagnés de leur professeur de français. Les conversations avant la pièce n'évoquaient en rien Molière. Pour certains, ce fut sans doute leur première, assis dans le noir face aux comédiens : quelle expérience de découvrir la magie du théâtre d'une façon aussi brillante !

NRF et Marcel Arland

Ce livre a traversé deux fois l'Océan. Au début des années septante, lors de sa parution, et il y a cinq ans, quand je demandai ce titre à un libraire d'occasion et que celui-ci me dénicha cet exemplaire neuf au Québec... Neuf mais doté d'une petite odeur de grenier. Livré, entreposé, recalé dans les locaux d'une librairie...

Il est chez moi désormais. Et, si je vous parle de Marcel Arland, c'est que l'exposition à la Fondation Bodmer "En toutes lettres... Cent ans de littérature à la NRF" se termine bientôt. ... et cela vaut mieux qu'une visite au Salon du livre qui ouvre tout bientôt !

Au programme la semaine prochaine

Voilà le lac qui miroite au soleil, comme une invitation. La météo favorable de ces prochains jours va permettre d'agender le premier bain de l'année... Si, si c'est prévu cette semaine ! Les impressions tout bientôt ici même...

L'effet miroir

Hier dans le Parc des Bastions de grandes flaques se sont formées après les pluies abondantes de la matinée.

Le candélabre a la tête en bas, les feuillages du printemps se reflètent dans le miroir laissé dans les allées du parc.

Et puis, cela correspond au titre du livre trouvé plus tard en librairie :

"En bas, les nuages : 7 histoires"

de Marc Dugain.
A cette surprise, je repartais avec le mince ouvrage de Jean-Pierre Milovanoff :
"Tout sauf un ange". Commandé, attendu et enfin entre mes mains. REJOUISSANCES.

Je termine le passionnant dernier Eric-Emmanuel Schmitt et vous retrouve plus tard !

Nouveau pensionnaire ?

Jour de reprise hier... A 14h59, allure nonchalante, le nouveau pensionnaire de l'étage est le premier visiteur de l'après-midi : plutôt craquant, non ?

Les moutons

Je les aime bien, moi les moutons, sauf que là, ils évoquent étrangement les nuits sans sommeil, où l'on se tourne et retourne dans son lit en évitant soigneusement de se poser la question : Quelle heure est-il ... ?

Je les partage avec vous, ces drôles de moutons qui nous tiennent alors compagnie, version humour !

Tout se qui nous arrive de bien et de mal...

Milan Kundera, je ne le croyais pas dans le Courrierl du week end, a fêté ses 80 ans mercredi dernier ! Et de me souvenir de ses romans lus avec avidité il y a plus de vingt ans. L'auteur est toujours présent sur mes étagères après mes Xe déménagements.

L'espoir peut-être en cette année anniversaire de revoir Jacques et son Maître sur scène... Cette pièce fut montée en création romande une année après sa parution, en été 1982, à l'Auberge de la Tour au Bois de la Bâtie (Carrat et surtout Philippe Laudenbach dont la voix grave résonne encore dans mon souvenir...). Kundera reprend comme une longue variation le début de l'oeuvre de Diderot :

Jacques le fataliste et son maître Par Denis Diderot

Le sésame

Le voilà le tout nouveau sésame pour l'entrée aux Bains des Pâquis durant les cinq prochains mois : en début ou en fin de journée, l'accès à la digue privilégié pour aller goûter l'eau du lac !

Aujourd'hui, plutôt farniente au soleil en préparant les randos de Pâques que baignade : la température de l'eau met au défi même les courageux : 7° !