Mouvance saisonnière

A l'heure des transhumances estivales, dernier tour de carrousel pour Poisson-Chat !

Essoufflé par les eaux, souvent les mêmes*, il ressent une envie d'ailleurs... Il va migrer profitant de l'élan de la mouvance saisonnière...

Excellent été aux lecteurs assidus ou occasionnels

* dans les libellés : saison (92) Genève (77) théâtre (77) musique (76) littérature (56) lac léman (46) Bains des Pâquis (41) Valentin Rossier (33) ont été les clins d'oeil et les coups de coeur, les instantanés du quotidien aussi, les lectures...

L'aube

Les concerts de l'aube rebutent plus d'un. Difficile après les longues soirées de se lever si tôt (5h, voire 5h30) ! Et pourtant ! Tous ceux qui les ont expérimentés savent la magie de l'heure...

Dimanche, sans très bien savoir les artistes qui se produisaient pour le 3e matin consécutif, la lumière m'a tirée des plumes... Trop beau pour refermer les yeux... Je découvre les sons de Mich Gerber avant de voir la Compagnife Öff Öff à l'oeuvre (les trois danseurs tête en bas, accrochés au dernier étage du plongeoir).

Je laisse ces quelques images figées alors que tout bougeait pour essayer de restituer les émotions qui nous ont réveillés sur la digue ce matin-là !

Quartette brillant sur scène

Contraste extrême ! Au dehors du théâtre, quiétude et sérénité, plénitude des odeurs au soleil couchant !

Une fois le spectacle commencé aucun répit entre le premier refrain entamé et celui qui clôturera la pièce "Qui a peur de Virginia Woolf, Virginia Woolf ?"

Les grandes teintures blanches nous rappellent l'hiver de Platonov, et l'alcool qui se répandra au fil des répliques de Tchékhov... Nous y revoilà (à l'alcool), mais dans l'ambiance américaine des années soixante! Et là, Marie Druc (retrouvée elle aussi après Platonov, Richard III et Fanny et Alexandre dans le rôle de Martha) pique la vedette à Georges (LE metteur en scène Valentin Rossier)! Quel souffle ! Voilà bien une actrice qui peut TOUT jouer après ça. Mais si elle excelle sur le plateau, la distribution est parfaite (encore des retrouvailles : Matthias Urban et la fraîcheur de Anne-Shlomit Deonna pour le jeune couple pris en otage dans cette soirée du désastre).

les 4 protagonistes

Ceux qui lisent ces lignes à regret d'avoir râté le spectacle, il y aura des soirs de rattrapage en Suisse romande à l'automne, quant aux derniers cités, ils seront à nouveau sur scène avec Liliom (voir ici).

Le Poisson-Chat est ravi de terminer sa rubrique de théâtre par ce spectacle... (à suivre)

Festival des Cropettes

C'est dès ce soir, et tout le programme est là. Espérons un ciel serein : un Hommage à Piazzolla est agendé à 20h30.

Et puis dans les incontournablesns lCANTO A LO DIVINO Y A LO PROFANO sera au rendez-vous samedi à 17h30 sur la grande scène... Au plaisir de retrouver Michele Millner, chant, Yves Cerf, saxophones et quena, Maël Godinat, piano et Sylvain Fournier, percussions !

cop. Daniel Gomez

Le temps de l'enfance

Le temps de l'enfance
Craintifs et dépendants
Bientôt ressemblance
Rimera avec adolescence

L'été en poésie

René Char (1907-1988) et Georges Braque (1882-1963),
Lettera amorosa. Genève, E. Engelberts, 1963
BGE X 6008 Rés. ; ex n° 52/200 signé par l’artiste et l’auteur

"Je ris merveilleusement avec toi. Voilà la chance unique"...

La dernière fois que Lettera amorosa a été exposé, c'était en 2006 (voir les débuts de Poisson-Chat ici). Cette année, il est possible à nouveau de s'en émerveiller, progrès oblige, sous forme numérique, dans le cadre de la très belle exposition à l'Espace Ami Lullin de la BGE.

Lire René Char pour débuter l'été, voilà la chance unique !

Avant l'été

Sourire épanoui
Ephémère avant les pluies
L'été imminent

L'Orangerie nouvelle saison

La Tour vagabonde est rangée dans nos souvenirs, les habitués du Parc La Grange reprendront le chemin des anciennes serres et de l'Orangerie, comme neuve après une restauration complète !

La saison théâtrale, elle, a débuté cette semaine, par un soir de pleine lune ! Et comme beaucoup d'autres, je me réjouis de retrouver le lieu, entre lauriers, palmiers et plantes odorantes à la tombée de la nuit. Mais aussi d'y retrouver Matthias Urban (quasi résident pour la première partie de la saison) aux côtés de Valentin Rossier, Marie Druc et Anne-Shlomit Deonna pour la pièce fameuse de Qui a peur de Virginia Woolf qui débute la saison ! Echos tout bientôt !

La forme ?

Ueli Steck speed solo Eiger record par lemarswayer

Exploit il y a... mais au sommet, n'est-il pas incompatible ce geste ultime d'arrêter son chrono... avec les éléments naturels ???

Si mon chemin passe par là cet été, je serai contemplative parmi les rhodos ;o)

Dessins de presse sur le quai Wilson

Au cours des panneaux, on peut apprécier le coup de crayon, la manière de saisir un événement, le détourner avec humour, et réfléchir à l'actualité à travers les dessins de presse d'ici (Chapatte, Herrmann, Mix et Remix) et d'ailleurs...

Lors des randonnées estivales, et dans l'effort, on repensera à celui d'Hermann ci-dessus quand on trouvera étrange comme les paysages alpins se sont modifiés ces 25 dernières années !!!

L'exposition vaut le coup d'oeil et se tient jusqu'au 10 juillet prochain...

Prix Méditerranée

"Et vous, vous en êtes où dans vos écritures ?" *

Plutôt bien pourrait répondre Pierre Assouline, au regard réjoui et malicieux. Pour Vies de Job, il s'est vu remettre le Prix Méditerranée en début de semaine, récompense attribuée de paire à Dimitris Stefanakis ! L'écrivain français nous prend par la main dans son écriture confidentielle et attentive dans cet immense roman qui remonte jusqu'à l'énigmatique Livre de Job.

* dans le roman, c'est François Nourissier qui lui pose la question, lors d'une visite de son cadet dans un établissement hospitalier, p. 37 in: Livre de Job, Gallimard, 2011

Sur le même sujet, lire ici

Au bout du parc

A l'intérieur du parc, l'allée centrale en légère montée nous conduit aux vieilles serres : quiétude sans un ciel menaçant ! Les fleurs sont les voisines colorées des légumes verts ! L'association Les artichauts proposent 3 mois par an, la cueillette et vente de légumes... Que du bonheur !

Carnet rose...

... pour duvet blanc !

Un petit cygneau, né vendredi, vient rejoindre la colonie... "Doux-comme-plume" !

Au devant de la scène

Frédéric Polier tour à tour Gargantua et Pantagruel

Pour aujourd'hui, il s'agira de scènes théâtrales mises en lien les unes avec les autres par un seul homme, meneur de troupes : Frédéric Polier.

Homme du jour, ou de la soirée d'hier, première de RABELAIS LA NUIT (ou l'Odyssée du célèbre Pantagruel) ! Certes dirigé par Serge Martin mais à la tête d'une large distribution réunissant comédiens, chanteurs et choristes, musiciens, acrobates et marionnettistes... La fresque historique est porteuse de moments prometteurs et on s'en réjouit !

Oublions Pantagruel quelques temps. Cet été encore, Frédéric Polier nous invitera à le suivre dans les soirées de l'Orangerie qui regagnent - après deux étés d'exil dans la Tour vagabonde - leurs locaux initiaux, proches des serres, là où quand les applaudissement se sont tus, on respire le calme du crépuscule déjà passé, où l'on rêve encore parfois sous les étoiles... (Shakespeare, Valentin Rossier pourraient inaugurer la saison... suivi de l'excellent-à-ne-pas-manquer Liliom de Ferenc Molnár, créé cet hiver à la Grange de Dorigny sous la houlette du metteur en scène Matthias Urban, récompensé et encouragé depuis et qui rassemble entre autres François Florey, Antonio Troilo, Elodie Weber,Jane Friedrich !).

Revenons à l'homme du jour ou plutôt de La nuit... Encore lui sur les devants de la scène... Choisi en fin d'hiver, ce sera dès la rentrée 2012 le nouveau directeur du Théâtre du Grütli. Alors bravo, patience (pour les nous autres spectateurs) et welcome !

RABELAIS LA NUIT, du 17 mai au 18 juin au Théâtre de la Parfumerie

Au sommet, oui, je lui aurais donné un bisou

Il aurait eu 100 ans dimanche

Attiré très tôt par la montagne, initié par son ami Werner Conninx, Max Frisch aurait eu 100 ans dimanche. L'oeuvre de l'écrivain zurichois évoquant les sommets engadinois (et les autres) est mise en exergue à cette occasion par la revue Les Alpes, la revue du CAS.

sommet du Palü, la première fois, en 1986

"Dann wieder schwärmte er von einer fremden Dame, die hin, oben auf dem Gipfel des Piz Palü, auf sein schwitzendes Gesicht deküsst hätte, das war für ihn der Piz Palü,

unvergesslich, einmalig, grandios".

"Il se remit ensuite à parler avec enthousiasme d'une inconnue qui lui aurait donné un baiser sur son visage en sueur, là-haut, au sommet du Piz Palü : inoubliable, unique, grandiose. Pour lui, cétait ça, le Piz Palü"...

Et oui, j'aurais aimé lui aurais donner ce bisou, au sommet, à Max Frisch !

Un tour en bicyclette

Quelques suffrages ont suffi. La mobilité douce sort vainqueur ce week-end !
Une aubaine, alors que les quais étaient pour une bonne part du dimanche rendus aux cyclistes et aux piétons (hier davantage de coureurs à l'occasion du Marathon). Et, dans une ville reposante et silencieuse, on se rapproche du temps où le vélo était roi et on se dit vraiment que c'est la solution (et non le problème comme voulaient nous le faire croire les opposants)...

Apparemment le photographe (mon grand-père) peut prendre la photo sans risque depuis le milieu de la chaussée !!!

Refuge parmi les livres

Franchir le pas d’une librairie n’est jamais anodin.

Flâner, ouvrir un premier livre au titre porteur de sens ou d’ailleurs… ignorer ceux dont l’écriture nous ennuie, tourner les pages.

Et l’autre jour, la pluie inondant les trottoirs, le refuge fut la halte en librairie.

Deux compères de vie, car les livres sont présents ici et là dans ma bibliothèque personnelle, se donnaient la réplique dans le commerce....et l’atmosphère, pour qui tendait l'oreille, se remplit de couleurs.

Le premier citant François Corbière incite : « Avec les mots rester solaire. Plus les jours passent et plus j’ai envie de guetter la lumière à plus forte raison si elle s’amenuise. Rester du côté du soleil ».

Attentive aux choses infimes et fragiles, éphémères, je suis ressortie de la librairie les deux livres sous le bras. Dehors, l’orage avait passé et le ciel nettoyé avait la pureté de nous rendre léger.

Pour ceux dont la sieste n'est pas un péché, l'agrémenter de lecture pour le week- end !

Saturnin est de retour

L'opportuniste du matin... ne pourra pas montrer "pattes blanches"... Qu'importe, il règne dans les lieux en seigneur !

Minéral / Végétal

Pierres ancestrales

Travail mesuré de l'homme

Orné de libre et de vert

Au bord de l'eau

Alors que certains nageurs restent frustrés au bord de l'eau (des piscines toujours fermées)... les cygnes eux, jouent dans l'harmonie la plus parfaite...

jusqu'à ne faire plus qu'un !

Et, les nageurs du lac, eux, retrouvent l'harmonie dans le plaisir : l'eau frôle les 18°. Le bonheur !

Au soleil couchant

L'homme s'éloigne

Pavés lisses témoins d'histoires

Et l'ombre disparaît

Accueil

S'immiscer dans l'aube
Les paupières délestées
Du plomb de la nuit

Exem et la plaine de l'Aire

Avant le 15 mai, Exem encore, toujours au front, là où il faut !

Senteurs

Le temps après la pluie est toujours porteur de ptits bonheurs... Hier sur le chemin du Musée de l'Elysée, les yeux se reposent de verdure et le lilas embaume ! Je reviendrai sur ce qu'abrite encore pour quelques jours le musée : les photos de Hans Steiner !

Aujourd'hui plutôt que les yeux, favoriser l'odorat...

Entre ces deux images, fermer les yeux, respirez, la fleur d'oranger enivre sous le soleil revenu. On ne peut imager alors plus beau métier que gardienne d'orangeraie...

Indice

Indice pour la charade..

Charade

Mon premier est un verbe à l'impératif d'une seule syllabe
Mon deuxième est un adverbe interrogatif
Mon troisième est un article démonstratif
Mon tout est le statut de Poisson-Chat jusqu'au début mai !

Le Grand Théâtre se drape et se dévoile...

Le Grand Théâtre se drape pour le Grand Jour... : l'annonce de la saison prochaine a lieu aujourd'hui. Le voile sera levé sur les spectacles qui se préparent de longue date et qui enchanteront (ou non) les yeux et les oreilles...

Queue bigarrée pour ce premier jour : tongs, escarpins ou baskets font la queue !

Quartette gagnant

Le quartette de gauche gagnant, dans l'ordre ou le désordre hier sur les coups de 18 heures à Uni-Mail !

Et, l'armoire de Poisson-Chat s'actualise, avec le sourire toujours...

Jour J-3

Sur l'armoire de Poisson-Chat de quoi croiser les doigts à chaque passage avec le sourire... Et un lot d'énergie à faire voter les abstentionnistes des derniers jours...

Verdict dans trois petits jours ! ... et pour d'autres Un petit tour et puis s'en vont !

C'est aujourd'hui

Retour de Poisson-Chat ! En brève, car l'annonce n'attend pas. Pierre Assouline est là, à portée d'oreilles en fin de journée.

Le rendez-vous est pris et l'homme essaiste, biographe, autobiographe et romancier nous tiendra en haleine dès 18h15 à Uni-Dufour sur :

L’écriture de l’histoire aujourd’hui : peut-on encore écrire l’histoire comme avant ?

Auto pub ;o)

D'un blog à l'autre, petite pub... Ici

Aux filles d'avril

Que chaque fille d'avril puise dans les couleurs printanières selon son goût : acidulé, intense ou frais !

Bel anniversaires les filles !

Fête de l'eau

Baigneurs ravis dans l'eau ou surpris ? Le phare dans les mains de Neptune...

Exem annonce l'événement : la Ville de Genève mettra l'EAU à l'honneur ce week-end aux Bains des Pâquis... Tout le programme est ici!

21 mars...

... et le printemps est là :

Des"chatons" ébouriffés aux Bains...

à la plage déserte de Promenthoux !