vendredi, 30 octobre 2009

Goncourt Jour J-3


Trois femmes puissantes contre Des hommes… pourrait être le titre d'un nouveau roman. En fait, c'est plus que cela : le titre de deux romans encore en course pour le Prix Goncourt de lundi prochain. Accompagnent Marie NDiaye et Laurent Mauvignier, Les Heures souterraines (Delphine de Vigan) et La vérité sur Marie de Jean-Philippe Toussaint (son nom lui portera-t-il chance en ce début novembre, car là va ma préférence !)


"Plus tard, en repensant aux heures sombres de cette nuit caniculaire, je me suis rendu compte que nous avions fait l’amour au même moment, Marie et moi, mais pas ensemble. À une certaine heure de cette nuit — c’était les premières chaleurs de l’année, elles étaient survenues brutalement, trois jours de suite à 38o C dans la région parisienne, et la température ne descendant jamais sous les 30o C —, Marie et moi faisions l’amour à Paris dans des appartements distants à vol d’oiseau d’à peine un kilomètre. Nous ne pouvions évidemment pas imaginer en début de soirée, ni plus tard, ni à aucun moment, c’était tout simplement inimaginable, que nous nous verrions cette nuit-là, qu’avant le lever du jour nous serions ensemble, et même que nous nous étreindrions brièvement dans le couloir sombre et bouleversé de notre appartement".

La vérité sur Marie, Jean-Philippe Toussaint, Editions de Minuit, pp. 11-12

jeudi, 22 octobre 2009

Affiches genevoises

Au centre

Il y a des rencontres heureuses : Ezio Toffolutti aux côtés de Dimitri dans le ciel genevois ! Et du coup, l'austérité des affiches du Grand Théâtre disparaît pour laisser place à deux grands artistes...

Et, à peine rentré du Tessin, Etoile et Dimitri sont à nouveau proches.

Il y a quelques semaines, par une belle nuit début octobre, nous avons quitté le village de Verscio sous les étoiles, le visage radieux, le cœur riant. La voix du clown – oui dans le spectacle Ritratto Dimitri PARLE – ses « aiuta mi » résonnaient dans la nuit, en contemplant le ciel depuis le quai de la petite gare silencieuse du village endormi. Comme dans un conte ! Ou pas très loin.


Alors : hasard ou pas, Dimitri côtoie les étoiles dans le ciel genevois !

Sur la grande scène du Grand Théâtre, le clown sera le Diable méchant de l’Histoire du Soldat…Un programme qui rend les futurs spectateurs impatients !


Dimitri et Kai Leclerc, Diable et Soldat dans les décors de Dimitri


dimanche, 18 octobre 2009

Affiches lausannoises (2)



Du noir encore dans le regard,
Du bleu sur le trottoir.

L'antimatière de Jérémie
se concrétise enfin !

Le rendez-vous est pris pour le 2o novembre prochain.

samedi, 17 octobre 2009

Affiches lausannoises (1)



Il manque le petit rayon de soleil qui aurait fait éclater l'affiche. Le Festival lausannois consacré au jazz aura lieu à la fin du mois. A mon travail, les affiches de l'agence "enzed" sortent du lot... et dans les rues de Lausanne, elles fleurissent sur les trottoirs !

jeudi, 15 octobre 2009

Modeste...



Sympathique non, malgré ses 50 ans ?

Pas sûr que notre Poste émette un timbre en 2013 pour les 20 ans de Titeuf, mais qui sait !

mercredi, 14 octobre 2009

Instantané

L'instantané, c'est celui de hier soir.
Décors : carrefour dans la nuit à peine tombée, beaucoup de trafic. Tensions : la bise est de la partie.

J'attends à un feu-vélo qui reste rouge très longtemps et qui me permets d'observer la scène suivante. Au feu en face, un bus est arrêté. A l'intérieur, des gens debout, serrés. Au dehors, des passants qui courent. Et puis au volant, l'image du jour. Le conducteur s'est avancé par-dessus son volant, les bras croisés, comme pour mieux observé toute l'agitation environnante, comme s'il découvrait un monde qui lui était étranger. Surpris, il garde sa bonhommie, sourire aux lèvres. Instant de détente, de bonheur léger avant de repartir. A mon tour je m'étonne : est-que tout autour, les gens font la gueule pour que cet instant volé retienne mon attention ?

A votre d'observer, vous verrez !

lundi, 12 octobre 2009

Raison de mon silence

La raison de mon silence :



... ce silence-LA, à peine troublé par l'eau verte toute proche... (bien évidemment pour Poisson-Chat) !

samedi, 3 octobre 2009

Ascona e Giorgio



Je vous souhaite une belle semaine !

vendredi, 2 octobre 2009

Rencontrer un écrivain

Rencontrer un écrivain n'est jamais anodin. Avant lui, entre autres moments choisis, le charme d'Anna Gavalda, les mots de Marc Dugain... Hier, celui attendu de la venue de Pierre Assouline. L'homme aux multiples talents (biographe, journaliste et auteur de la République des livres) s'est prêté à la rencontre dans les Salons de la Société de lecture.

Et moi, j'attendais bien sûr le romancier dont j'ai dévoré tous les livres depuis La cliente. La rencontre commence par la voix. Juste le son de sa voix - un texte lu par son auteur est toujours un moment privilégié - :

"Ce jeudi-là, l'appartement de la rue Las Cases connaissait l'agitation des jours de réception..."*

Très vite l'homme d'écriture devient homme de parole. Il complète la lecture par des anecdotes. L'homme aime raconter et partager. Sa générosité se lit dans son sourire.
Il nous livre sa prédilection pour le huis-clos (Les invités) et semble avoir une bonne fée pour des instants déterminants (les fameuses impulsions) dans sa vie d'écrivain : Bernhard Schlink... ou plutôt son livre Le liseur, plus récemment celle avec Carlos Fuentes, sans oubli le rapport un peu priviligié mais bref avec le grand Simenon dont Pierre Assouline a composé un Autodictionnaire fait d'extraits...

Ce début de soirée passe vite. Trop. On repart sur les pavés qui résonnent avec l'envie de lire. Découvrir certaines biographies encore non lues, relire ses romans et se réjouir des pages encore non écrites par l'auteur qui travaille à un roman. Grande étude autour du personnage mythologique de Job, Pierre Assouline nous livre même son titre : "Job, de sa naissance à notre mort".

Quand je vous disais que l'homme était généreux !


* p. 14, Les invités, Gallimard 2009

Duvet

Duvet ? Selon l'humeur, cela peut évoquer la sieste, le nid, le non-envie-de-sortir, le froid qui arrive... Pour combattre ce dernier, les fruits de saison (coings et pêches de vigne) ont leur astuce : un petit duvet les protège !



Et, nous, démunis de duvet, on transforme ces fruits-d'après-l'été en confiture pour les dimanches matins frileux. Pour les pêches de vigne... dépêchez-vous (sic), sur les marchés, ce sont les dernières avant l'année prochaine !

jeudi, 1 octobre 2009

De la trompette dans votre assiette

Pour encore une grosse quinzaine, vous pouvez assaisonner votre assiette d'un solo de trompette ou faire résonner votre repas aux rythmes de l'AMR : rétrospective au Café du Grütli qui fera revivre 25 ans de vie musicale genevoise (pour les 40ans et+...!)





Pour celle ou celui qui peut me citer le nom de 3 dessinateurs exposés ci-dessus, le prochain "café Grü" est offert !