dimanche, 23 septembre 2007

Allo les renseignements ?

Affiches et bandes-annonces au cinéma essaient de nous rappeler que le numéro des renseignements a changé. Le 111 n'existe plus et à moins de se le faire tatouer, le nouveau numéro n'est pas facile à retenir. Des 1 et un 8 qu'on ne sait pas où placer. Le 1811 tellement mal choisi surcharge le 118...
Et les pompiers genevois s'en donnent à choeur joie pour nous rappeler qu'il est inutile de les appeler pour leur demander l'adresse du musée du coin !...
Voyez le résultat et jugez plutôt !

samedi, 22 septembre 2007

KVC

KVC n'est pas ici le Koninklijke Voetbalclub de Westerlo proche d'Anvers (qui a ses supporters), non KVC c'est le Karin Viard Connection !
L'année cinématographique avait presque commencé cette année avec Les ambitieux, où Karin Viard tenait la vedette aux côtés d'Eric Caravaca (sujet qui mériterait à lui tout seul deux ou trois "post"). Le film vu aux Champs-Elysées en janvier n'a vraisemblablement pas été exporté jusqu'en Suisse romande. Milieu littéraire parisien décrit sans concession : un vrai régal !

Avant le grand succès public des Randonneurs en 1997 Karin Viard a joué des films tournés par des femmes. Je me souviens de Max et Jérémie de Claire Devers et du Fils préféré de Nicole Garcia. Puis, elle fut dirigée par le genevois Alain Tanner dans Fourbi et là impossible de dire si Valentin Rossier lui donne la réplique... - il me faudra donc revoir le film !!! -.
Actuellement, sur les écrans, on peut apprécier l'actrice diversement. Dans La vérité ou presque de Sam Karmann qui réunit André Dussolier et François Cluzet, KarinViard joue une journaliste survoltée, forte et attentive qui partira grâce à l'écrivain parisien (Dussolier) sur les traces d'une chanteuse lyonnaise des années soixante : Pauline Anderton. Jazz, littérature, traboules lyonnais et histoires de couples.
Le second film c'est La face cachée. Premier film de Bernard Campan qui joue aussi le rôle du mari de Karin Viard. L'ami, c'est Jean-Hugues Anglande qu'on revoit avec infiniment de plaisir. Rôle intimiste, difficile pour elle. La sensibilité du réalisateur apporte à cette histoire une grande part d'émotions et d'humanité... A vous de choisir s'il le faut !


vendredi, 21 septembre 2007

Pourquoi s'en faire ?



Pourquoi s'en faire ? Telle est l'interrogation de nombreuses histoires de sagesse d'ici ou d'ailleurs...
Si les mouettes ont précédé ce matin les baigneurs rares et courageux, elles semblent appliquer la sagesse du CARPE DIEM ! Et nous adhérons pleinement à cette pensée ! L'aube fut annonciatrice d'une belle journée. Privilège d'avoir congé, je peux appliquer les conseils reçus lors d'une formation continue afin de savoir "prendre du recul". Riches heures où les histoires furent contées avec finesse. On retient celle qui nous interpelle, on réfléchit sur sa portée, on ressort riche et mieux armé pour affronter les "contraintes" du quotidien. La prise de conscience qu'on est seul à se fabriquer de bonnes ou mauvaises pensées rend léger. Pour les curieux, vous trouverez quelques textes sur le site metafora. Et si les textes ne vous parlent pas, la digue des Bains, elle, reste accessible... Un vrai ptit "coin d'paradis".


samedi, 15 septembre 2007

A votre santé

Chose promise, chose due ! (voir message du 1er septembre)


Quiétude de la ruelle, sous le soleil de midi, quasi à l'abri des regards. On se dirait dans le sud. Tout autour l'austérité des maisons patriciennes. Le soir, l'ambiance est tout autre. Accueil dans la ruelle, les couleurs chaudes du théâtre frais repeint sont comme un sourire. Avant dans basculer dans le noir.
Sur scène, un endroit à la mode où transpire l'ennui, avec des personnages qui pourraient habiter les mêmes maisons patriciennes des alentours...
Sur scène, neuf comédiens qu'on connaît bien, qui se connaissent bien ; chacun des rôles est attribué avec soin par le metteur en scène Valentin Rossier ; on retrouve même le couple de "Antilopes" de cet été formé par François Nadin et Caroline Cons*.
Sur scène, les répliques d'Harold Pinter, entrecoupées de silences pesants, nous font assister à une soirée d'anniversaire de mariage. Le dramaturge est sans concession envers ses personnages. Dialogue cruel et corrosif doublement contrasté par les interventions d'un autre temps faites par le majordome - excellent Jacques Roman -.
Dans la salle comble, les rires ponctuent le dialogue. Applaudissements. Pinter et les comédiens font passer aux spectateurs une Célébration qui se savoure. "A votre santé !".

* bien entouré par François Florey, Sabrina Martin, Maurice Aufair, Léa Pohlhammer, Sophie Lukasik, Jacques Roman et Valentin Rossier

jeudi, 13 septembre 2007

La toile en noir-blanc


Une photo de femme en noir-blanc.

Elle s'appelle Marjane Satrapi. Et a un talent fou. Sa vie elle l'a raconte dans des BD. Puis, en 2005, avec Vincent Paronnaux elle décide d'en faire un long métrage d'animation.
Sorti à Cannes en juin de cette année, ce travail "à quatre mains" obtient le Prix spécial du Juré. Morceau d'histoire qui démarre, fin des années septante sous le régime du chah, le film raconte la révolution, la guerre Iran-Irak, le régime sous les milices islamiques à son retour de Vienne. Et la vie de famille, avec le personnage de "Mamie" sa grand-mère qui lui inculque l'intégrité.
La sensibilité de Marjane Satrapi nous fait partager ses souvenirs d'enfant et d'adolescente. Avec justesse ! L'écran, lui, se découpe en noir et blanc... Coups de crayons magnifiques à voir (revoir) de toute urgence.

Un extrait avec Survivor revisité en prime !

mardi, 11 septembre 2007

Survivre

ATTENTION POISSONS-CHATS DANGEREUX
Ceux-ci sont nocifs pour l'homme, heureusement on ne les trouve pas dans le Léman... mais beaucoup plus loin, dans les mers d'Afrique du Sud. - Quant à moi, je peux me montrer rétive à certains comportements... -
Cette photo vous pouvez la voir jusqu'à jeudi soir aux abords du Cirque Knie dans le cadre de l'exposition "Vivants" due, entre autre, à l'initiative de Yann-Arthus Bertrand dans la promotion du développement durable, sous l'égide de son organisme : la bonne planète !
Son but : nous interpeller sur nos comportements face à l'avenir de la "notre bonne vieille planète"...
J'ai pris le temps de parcourir à deux fois l'exposition sur la Plaine de Plainpalais. Et des exemples restent fortement à l'esprit. "Pour produire un kilo de viande il faut 15 mille litres d'eau" (n'en déplaise à mon boucher carougeois préféré).
A Genève, la ville et le canton ont développé un Agenda 21 visant à sensibiliser la population. En Suisse, pour l'année 2007, 30% de la population se sont engagés à favoriser le développement durable... 15 ans après le Sommet de la Terre à Rio. "En progrès mais peut faire mieux" inscrit au tableau noir de notre quotidien !

Pour cela, je vous invite à calculer votre empreinte écologique. Combien de planètes vous faudrait-il pour assumer votre besoin en énergie ? J'ai refait le test récemment. Pour mon compte, il me faudrait 1,69 planètes... Songeuse. "Peux faire mieux", c'est bien ce que je disais !

dimanche, 9 septembre 2007

Etre marron

Les premiers marrons dans le parc sont tombés. Comme un signal pour démarrer la période de l'année que je préfère. La fraîcheur le matin, un ciel profond et une netteté sur les montagnes sans pareil. Exactement comme cette journée qui se termine, remplie de petits bonheurs : déjeûner au soleil, bains répétés, quelques marrons à ramasser (un réflexe quand je les vois tomber, tout encore habillés de vert) et long moment d'amitié...
Si j'en crois mon vieux dictionnaire, "être marron" est une expression dérivée d'un terme hispano-américain du 17e siècle : "cimarron" qui signifiait "esclave fugitif".
S'enfuir pour vivre en liberté... Expression qui n'est pas sans écho à la conversation de cet après-midi... Rester soi et ne pas bénir et dire oui à tout ce que la société nous propose...
Aujourd'hui nous n'avons fui aucun danger, aucune servitude mais nous avons joui pleinement de notre liberté... Liberté des mots, liberté des rires, liberté dans les heures qui se sont succédées, liberté dans notre chemin. Complètement "marron" les filles...

samedi, 8 septembre 2007

Remous au bord de l'eau



Chaucun connaît ce bassin longeant l'Arve. Si tout semble bien paisible au bord de l'eau... les apparences sont trompeuses. Le poisson-chat que je suis et qui aime l'eau s'est penché davantage!



Et encore...

et encore...


L'eau claire fait quelques clapotis avec la Bise, rien à signaler dans le bassin. Il faut chercher les remous aux abords de la piscine, et le poisson-chat a l'oreille fine. Ce qu'il a entendu n'est pas joli joli et contraste fortement avec la quiétude du lieu. Direction incompétente, dépenses inutiles, et pour couronner le tout, l'ambiance est délétère parmi le personnel de l'établissement : avertissements injustifiés (l'application de la règle bien connue du "deux poids, deux mesures"...), renvois. Le poisson-chat se demande si l'administration communale a soutenu la canditature de la nouvelle directrice simplement parce qu'elle était une femme, et peu importe qu'elle vienne de la France profonde... Môche l'exemple, à oublier au plus vite !

N'empêche, le poisson-chat a toujours envié la vie de gardien de piscine : le soleil, l'eau, le farniente (d'autres rajouteraient les nanas...).
Et aujourd'hui il leur tire un coup de chapeau : leur travail n'est plus drôle du tout. Une pensée pour C. et pour (certains de) ses collègues...

mardi, 4 septembre 2007

Nuit gravement à votre santé


tiré de Courants, Université de Genève, No 137

Et moi ça me tue tous les matins... Je pousse un vrai coup de gueule cette fois-ci ! Pas de risque qu'il fasse des vagues, mais moi ça me soulage !

Heureusement, je fréquente de moins en moins les transports publics le matin, préférant les quais encore déserts ou la selle de mon vélo...

Ailleurs donc c'est devenu irrespirable... dans les trams et autres véhicules où l'on est obligés de cohabiter avec d'autres. Les autres, tous ceux qui se perdent dès le matin dans les pages bleues et...bleues des journaux qui nous polluent à tous points de vue. J'en viens à repérer quand je suis dans le tram, LA personne qui ne lit pas ; et, c'est un comble, j'aurais envie de l'embrasser, tant elle me semble sympathique, puisque comme moi elle délaisse les pages où le scandale, le voyeurisme côtoient les news-people, juste en regard d'un communiqué de presse "sérieux" qui ne développe aucune information...
Adieu argumentation, réflexion, prise de position... comme Pernette, on perd tout et on ne gagne rien à ces lectures...
J'aimerais savoir : ces lecteurs-là ne ressentent-ils aucune lassitude ? Ont-ils tant besoin de quitter leur quotidien pour se raccrocher ainsi à ces journaux qui soudain deviennent un bouclier à leur quotidien ! N'ont-ils pas quelques mélodies à fredonner, un autre livre à commencer ?
Ou simplement un sens de l'observation suffisamment développé, une curiosité qui leur permettraient de re-découvrir chaque matin leur trajet du matin ?
J'aurais envie qu'une voix - celle de Sabine Azéma qui chante "Résiste" dans On connaît la chanson - réveille tout ce monde endormi !

samedi, 1 septembre 2007

Tour à tour...

cop. Jean-Marc Humm, La Fonderie

Il faut être sacrément bigleux pour ne pas les avoir remarquées ! Je veux parler des affiches en trapèze du Théâtre de Poche pour annoncer sa prochaine saison. Localisées au centre ville, à l'entrée de Carouge, sur les quais ou les grandes avenues... des endroits-clés, elles nous font signe depuis le début de l'été. Le mois de septembre commence et c'est synonyme de début de saison théâtrale...

Avec ces quelques images prises au gré de mes itinéraires, je me souviens de la réplique célèbre de Benoît Poelvoorde dans "C'est arrivé près de chez vous" :


Tour à tour finaud,
Tour à tour polisson,
Tour à tour gangster,
Mais tour à tour généreux,
Quelque soit le montant que tu me demanderas,
Rémi... toujours, je dis bien toujours,
Benoît y pourvoira
.

que je pourrais adopter ici en :

Tour à tour mystique,

Tour à tour cachotier,

Tour à tour royal,

Tour à tour casanier,

Tour à tour aérien,

Tout l'art du comédien !

Avec sa prochaine mise en scène, Valentin Rossier nous emmène dans l'univers Pinter.
Célébration est la pièce la plus récente du dramaturge anglais, créée à Londres en mars 2000. En Suisse romande, elle sera à l'affiche du Poche dès le 10 septembre dans le cadre du Festival de la Bâtie qui a commencé hier. Le Théâtre du bord de l'eau accueillera pour sa part la troupe genevoise dès le 23 octobre prochain.
Quant à moi, je vous donne rendez-vous le 15 septembre, après avoir vu le spectacle !