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lundi, 29 juin 2009

Entre gommes et crayons...



Avant les départs, il est temps de gommer les tracas, les stress de ce trimestre. Partir léger. Le rythme déjà devient plus nonchalant. On prend le temps de s'arrêter sur le chemin. On s'improvise touriste dans l'univers quotidien...
Et l'arrêt se fait en bas de la Corraterie, à l'angle du dernier commerce qui offre au regard de belles vitrines...

Aujourd'hui, veille des départs sous toutes les latitudes, les vitrines de chez Brachard ne disent qu'une chose "N'oubliez pas d'écrire". Les cartes postales se déclinent dans tous les tons, mais avec des accents bien romands !

jeudi, 22 janvier 2009

Ils s'écrivaient

Trouvaille hier du marché aux Puces... non loin de la Caravane où il fait bon se réchauffer par un chocolat chaud à la fleur d'oranger.

Une carte postale, on l'on découvre quelques mots. L'écriture tremble à peine :

Mes chers,
Comme tous les goûts sont dans la nature j'aime mieux pour ma part être ici qu'à Morcote. Un air vivifiant et une température admirable.
Meilleures amitiés de

Pepe mon Père, comme dit Tonton

Bienheureux le vacancier qui en juillet 1945 pouvait se prélasser en Engadine !








Ceci pour vous parler d'un petit livre de Philippe Dubath "Ils s'écrivaient" aux Editions du Cadratin, lieu que j'ai souvent regardé avec des yeux émerveillés depuis le trottoir du Quai Perdonnet à Vevey. L'atelier a déménagé et s'est calfeutré dans une ruelle non loin de la Place du Marché. Les livres sortis de leurs presses, eux, continuent de me fasciner...
Les balades à Vevey se font souvent sous le signe du livre : les Editions de l'Aire sont à deux pas !

lundi, 26 novembre 2007

Correspondance

A l'heure des SMS, des mails, la correspondance semble désuète, compliquée - et le comble, il faut des timbres * ! Exigeante pour moi, elle requiert du temps. N'est-ce pas précieux dans la tourmente contemporaine de se dire que pour une lettre, on va s'installer tranquillement avec plume et papier ? On s'applique dans le choix de l'enveloppe et du timbre qu'on y collera. On pense aux mots couchés sur le papier même après avoir fermé puis posté sa lettre : quand seront-ils lu ?

Retenu au fil de mes lectures dominicales, l'extrait ci-dessous vient illustrer mon propos. Lydia Flem, l'auteure, a rassemblé la correspondance de ses parents et la publiée sous le titre Lettres d'amour en héritage. Interrogations et réflexions sur le passé qu'elle découvre lettre après lettre, chacune faisant partie intégrante de son histoire.

Ecrire une lettre, c'est ce confier à un autre qui n'est pas là. L'espace de la lettre ouvre un espace intérieur, un moment de réflexion, de méditation, une ouverture vers l'inconnu de soi. Il y a une immense liberté possible dans la rédaction d'une lettre. On est avec soi tout en pensant à l'autre lorsqu'on écrit. On est avec l'autre tout en étant seul lorsqu'on la reçoit. Echanges différés dans le temps. Ce qui s'écrit dans l'instant - l'impulsion du moment, lorsqu'on achève à peine de la lire - sera lu quelques jours plus tard, parfois une semaine lorsque le courrier prend du retard, parfois seulement quelques heures, une nuit, lorsque la poste a été zélée, qu'un concours de circonstances favorables a fait cheminer la lettre par un train de nuit et qu'elle arrive déjà dans la boîte au petit matin.



* Le thème de la correspondance a été retenu pour les timbres Europa 2008