Des pas dans la neige

Le grand froid s'éloigne et la tête garde le souvenir précieux de traces de pas dans la neige avec pour légende mystère et silence pour célébrer le solstice d'hiver !

Réchauffez vos oreilles !

Les prochains concerts de la Fanfare du loup Orchestra ont lieu dès ce soir à l'Alhambra ! Le chanteur de trompettiste William Bill Holden conduit la soirée grâce à ses coups de coeur et ses souvenirs musicaux bien vivants de Tom Waits à Frank Zappa, en passant par des instants de grâce ou de grande intimité ! Poisson-Chat a assisté en privilégié au concert de mardi soir... Play it again, Bill ! Pris pr la main, on voyage et l'on est assûrement à chaque fois séduit par la formation du Loup, dans la connivence et le plaisir de jouer que chacun donne à voir et à entendre !
Bravez le froid, et vous serez réchauffer !!
C'est à l'Alhambra ce soir, vendredi et samedi à 20h, dimanche à 17h !

Ptit air désuet

Petit air désuet qui doit bien dater des années cinquante... cachés au fond d'un parc genevois ! Qui sait où ils se trouvent ?

La ville Zébre

Quand toutes les couleurs de l'automne se retirent, en véritable caméléon, la ville peut devenir zébrée, juste de noir et blanc...

Gardons les yeux ouverts

Ne pas baisser les yeux, observer ce qui nous entoure...
Zabou Breitman nous donne à voir le spectacle de la rue, à travers les yeux de Lou, une jeune ado de treize ans... Avant sa recontre avec No, une sans abri de dix-huit ans, elle se rend le soir, là où les gens ne font en principe que passer - les gares - pour garder ses yeux grand ouvert sur ceux qui ne partent plus, dont les trains n'arrivent pas en gare, ceux qui restent sur les quais, dans le froid... le monde de la rue et sa précarité ! Zabou Breitman, à travers sa sensibilité, comme elle nous avait restitué sur scène le documentaire de Depardon (Les gens) incite à ce que nous gardions les yeux ouverts sur notre quotidien !

No et Lou

Julie-Marie Parmentier (incroyable) et Nina Rodriguez

Boostez vous !!!

Boostez votre corps aux vitamines des vraies mandarines siciliennes (soit remplies de pépins... ) dont l'odeur rappelle le soleil du sud !

Puis, reposez votre âme face aux sommets... les ciels d'hiver (jour ET nuit) ont beaucoup à nous apprendre !

Instants volés

… volés au bruit, volés au rythme de la mi-journée, volés au quotidien !

Le canard, curieux, hésite…On le regarde en silence !

Au sortir du bain de vapeur,
La perspective ne peut que nous inciter,
A entrer dans l’eau ou à choisir une chaise-longue...

Ange ou Démon ?

Jehan Khodl, Arts appliqués, 1ère a.

Les cabines des Bains se décorent et se découvrent au jour le jour : c'est le calendrier de l'Avent des Bains des Pâquis sous le thème cette année d'Ange ou Démon. Celle du 6, jour de la Saint-Nicolas est une réussite !... A vous d'aller de cabine en cabine, soir après soir, sur la digue : l'accueil y sera chaleureux dès 19h.

4 ans !

C'est l'anniversaire de Poisson-Chat qui est loin d'atteindre l'âge de raison !

Les Privilégiés

cop. DR / 24 heures

Le Roi sanguinaire au Loup, c'est lui : Karim Barras qui interprète pour le dernier soir à Genève Richard de Gloucester. Truculent, son âme est aussi noire que son corps difforme : il se métamorphose d'une scène à l'autre pour séduire... pour tuer, pour régner ! Visage nouveau au sein de la troupe qui entoure la vieille Reine Margaret (voyante, sous les traits du metteur en scène Valentin Rossier) il grimace, il avance dans son dessein funeste avec la présence des tous grands... Dans le public, ceux qui ont suivi la "tragédie" avant l'heure de la première vaudoise, sont d'autant plus contents d'être là... Ils ne sont pas "témoins" comme dans la Noce des Petits bourgeois, ils sont les Privilégiés d'un grand moment de théâtre... L'esthétique du plateau, glaciale, circulaire, permet aux acteurs de tomber tour à tour dans l'arène... sous les mots du poète anglais, sous les yeux du public qui retient sous souffle dans les silences ! Une performance...

On vous observe...

... et la ville se colore de toutes les manières sous les flocons... et les regards malicieux !

Silence

La fontaine s'est tue
Et la clé de sol vacillante
Cherche les notes, des noires,
Tombées de la portée.
Une ville dans le silence
Comme dans un long soupir.

La ville s'habille de blanc...

... et c'est juste magique !
(en se déplaçant à pieds pour parcourir les itinéraires du quotidien devenus avec la neige soudainement inédits !)

Questionnement de l'arbre

Blanc et noir
Tendu au-dessus de l'eau
L'arbre s'étire
Cherche le miroir :
Qu'implore-t-il ?

L'ours polaire ricane...

Bientôt, l'ours polaire fera moins le malin en voyant les assidus des Bains continuer à se tremper dans le lac, en novembre il ricane encore !

Fresque Quai des Vernets

Nouvelle plage !

La Bonne nouvelle est tombée hier soir à 17:36:
"le Conseil d'Etat genevois a donné son feu vert à la construction d'une nouvelle plage aux Eaux-Vives.
La plage des Eaux-Vives à Genève pourrait voir le jour au printemps 2013. Le canton vient de donner son autorisation de construire, selon la "Tribune de Genève". Si aucun recours n'est déposé, le projet (60 millions de francs pour 400 mètres de plage) pourrait démarrer rapidement".

Voilà qui va ravir Poisson-Chat : une fois sur la rive gauche, une fois sur la rive droite... pour varier les plaisirs aquatiques en toute saison... Dimanche, c'était sur la rive droite, en attendant les éventuels recours qui peuvent encore tomber !!!

Remède contre la pluie

Le meilleur remède contre la pluie : avoir en tête des images d'été. Mots d'un grand poète, pour célébrer l'éclat des fleurs !

Comment fleurit la rose trémière : de bas en
haut de sa haute tige, à mesure que l'été passe
(tandis qu'au pied de la plante les larges feuilles
rouillent, se déchirent, quelquefois tombent en
loques), cette façon de la floraison de se réfugier
de plus en plus haut, cela m'a surpris, un jour de
juin, et fait penser au soleil du soir qui fleurit en
or au sommet des arbres, en rose à la cime des
montagnes, de plus en plus haut, lui aussi.*

*Une couronne tiré de : Après beaucoup d'années, Philippe Jaccottet, Gallimard (Poésie)

Incommensurable stupidité au programme

Grâce à Alexandre Jollien (Le philosophe nu, p. 193), ma prochaine lecture sera celle de Soko Morinaga : La leçon du zen.

Voici le récit émouvant d’un homme qui nous ressemble. Sans rien cacher de ses doutes et de ses erreurs, Soko Morinaga nous fait partager son parcours. Sur le ton de la confidence, il retrace, avec lucidité et humour, les étapes qui l’ont mené d’un état désespéré à celui de maître éveillé, avec pour principal souci celui de nous faire retrouver « l'état naturel et lumineux du cœur avec lequel nous sommes venus au monde. » Dans ce livre rafraîchissant, où le jargon bouddhiste est pour ainsi dire absent, ce maître contemporain, restitue au Zen son aspect naturel et vivant.

Le livre a pour sous-titre : "Face à mon incommensurable stupidité"... Je vais me régaler !

Comme ci, comme ça

Comme ci, comme ça des lundis sans soleil... des constats et des jours où l'on sait que rien n'est acquis, jamais !

Tous les lundis, tu finis le travail trop tard
Et puis la télé et sommeil quand mon cœur se réveille
Et tous les mardis, tu me dis le matin – et tu l'oublies
"On ira au ciné", et le soir – "désolé"

Comme ci comme ça, la vie passe
Et les bons moments nous dépassent
Comme ci comme ça, l'amour casse
Routine et paresse nous menacent

Le roi sanguinaire sur les planches

Couronne édentée : pouvoir et infirmité mêlés ?

L'affiche sombre, discrète, affichée côté nord, sans soleil... Il faut avoir l'oeil pour repérer dans nos rues la venue de Richard III. Attendu non pas comme le messie, mais avec curiosité et impatience. La gorge nouée aussi, car l'annulation des représentations vaudoises, personne n'en est encore tout à fait remis (lire ici et là)...
On attend donc de reprendre le chemin du Théâtre du Loup pour soutenir les comédiens et son metteur en scène Valentin Rossier !

du 16 novembre au 4 décembre prochain

Solam

Solam était l'invité de la première partie des Créatives de hier soir. La chanteuse Stéphanie Riondel, entourée d'un contrebassiste Mathias Demoulin et d'un guitariste Ignacio Lamas, aime le contact avec son public ! Son troisière album "Le phare" est sorti le mois dernier et une grande partie des titres nous les avons découvert en live... dont les Troglodytes, La gitane et Le Phare lancinant :

Je n'ai pas besoin de voir la rive
Savoir qu'elle est là me suffit
Si je m'en vais à la dérive
Je vois le phare et je souris

Chouette découverte !

Derniers éclats

Sur la pelouse, derniers éclats
Face au vent, les arbres
Ne baissent pas les bras

L'eau ? 9/9

La Rotonde des Bains annonce la couleur aux baigneurs d'hiver : harmonie parfaite ce matin...

Quelques brasses dans le lac qui n'appartient en novembre qu'aux canards et aux courageux... font office de remède : on ressort plus vivant que jamais !
L'eau ? 9/9 !

Une mélodie à la radio

Une mélodie* entendue distraitement et des images reviennent en mémoire !

Séquence émotions !!!




* Suzanna de VOF de Kunst (Art Company)

Une folle idée

Petit message en forme de clin d'oeil pour demain soir. Soirée festive sous le signe de Jean-Sébastien Bach... Ce sera au BFM demain soir avec l'OCG !



Le concerto pour 4 pianos en la mineur BWV terminera la soirée... Une folle idée ? De quoi braver le Rhône et la nuit en ressortant !!!

Providentiel

Providentiel, le Chêne au milieu de la forêt afin de signaler une bifurcation... Mais, parfois, le jaune des Chemins pédestres joue au caméléon avec le décor d'automne !

Juste avant la nuit...

L'horaire d'hiver commence paraît-il dimanche matin ! Soit, cet après-midi, c'était l'automne dans toute sa lumière, se rapprochant des journées de septembre !

A l'extémité du canton, le chemin sent le coing et la terre. Et, les pommiers rient quand le chataîgnier rigole en cascade dorée sur mon passage. Seul l'âne est mécontent de mon départ... et son braiment recueille toute la tristesse du monde (et puis quel insulte de parler de "bonnet d'âne" quand on a d'aussi jolies oreilles!)

Miam !

Alors que certains se réjouissent des premières bouchées de fondue, Poisson-Chat reste en quête des dernières récoltes de raisinnets ! Sous le soleil de Saxon, l'été se prolonge et les petits fruits rouges sont encore un régal... ! Miam !

Du temps des fées

Arbre dénudé qui se révèle d'un autre temps

Du temps de Merlin, des fées
Et des esprits malins.
La rivière rend nos pas sourds
Quand les feuilles tourbillonnent.

Promesse de l'aube

A peine levé, tout endormi malgré la nuit claire
Savoir accueillir les heures prochaines
Le parc est encore dans la nuit
La bouée Bacyrouge veille sur le premier trajet de la Mouette,
Les quais en face semblent prendre des airs de fête.

Et, à l'horizon, les montagnes se dentellent
On ferme les yeux un instant
On respire l'air vif de là-haut...
Quand on les rouvre,
L'aube tient toute ses promesses
La journée nous attend.

Animation sur la plage

Les nageurs se font rares : dans la première catégorie, ceux qui s'entraînent pour la Coupe de Noël, dans la deuxième dont fait partie Poisson-Chat, ceux qui vont dans l'eau juste pour le plaisir... - hier l'eau frisait les 14° -.
Un peu plus loin, les mouettes s'en donnent à coeur joie comme pour les encourager. Quant au cygne, il n'aspire qu'au calme, et sort de l'eau un peu interloqué d'une telle agitation... c'est SA plage après tout !

Hommage

One life, one soul pour une voix disparue...

Lundi matin en musique

Sur mon vélo et luttant contre la Bise, la trajet se fait en musique... loin de l'Islande, de son chanteur Eiríkur Hauksson et de sa Valentine perdue !

En acoustique

Le ciel plombé, la tête levée, en quête de lumière... Puis une mélodie aux lèvres s'accapare la balade. Dans un souffle, comme un murmure.

La version ci-dessous diffère de celle de Palexpo. Juste pour apprécier la complicité de Dominic Miller et Sting !

Papillons statiques

Papillons statiques
Qui s'agitent sous le vent
Parme, pourpre, blanc
Pois-de-senteur grimpant
Au devant des maisons endormies.
Passant, on pense au jardinier et
A la main patiente qui les a soignés

Eclats

Avant davantage de mots et d'éclat, un rayon de lumière sur le lac de Segl (Sils).
L'automne se manifeste partout : flambloyant dans les prairies devenues ocres après les premières neiges, dans les reflets du lac imitant l'intensité du ciel et grâce aux mélèzes jouant leurs dernières cartes avant l'hiver. Puis, jusque dans les coeurs réjouis de la quiétude et de la douceur du paysage !

Au vert...

Repos. Balades. Devant soi, des chemins silencieux, le sol souple sous les pas. Magie de la forêt. Ou dans les alpages, le nez au vent, observant le jeu des ombres sur les montagnes devant soi. Un nuage passe et semble poursuivre la crête rocheuse du sommet...
Etre à l'écoute de la saison des contrastes ! S'il n'est plus temps des danses de papillons, avoir toutefois sa légèreté ense posant délicatement sur l'éphémère. Juste l'éclat d'un rayon ou le chant du torrent !

... le Poisson-Chat se met au vert !

Le quotidien lyrique

Les toiles les plus récentes d'André Kasper sont exposées à Carouge ! AU MU-SEE ! La superstition est levée... Pour entrer au Musée, pas besoin d'être mort. André est bien vivant et il nous passionne quand il explique son travail. Une toile se crée devant nous. L'étagère de cuisine devient paysage, sous une lumière d'orage... Le Paysage de cuisine (2010) se révèle sous nos yeux grâce à une petite vidéo.
"La richesse du réel dépend de la profondeur du regard"... Merci au peintre de nous permettre ce regard-là !

Id es utuon

Bientôt en terres romanches... où la langue chante !

Üna föglia da coller
Pers' aint il vent...
La randulina
Tira
Seis ultim tschierchel
Intuorn il clucher
Ell'as placha sül fil
Ella chanta
Ella passa...
Id es utuon.
Luisa Famos

Dicton d'automne : "Ronronne" !

Des jours comme ça, on se sent "pelotte", des fils emmêlés, embrouillés... Des jours où l'on sait dès le matin les contre-temps, les contre-coeur...
Ce matin-là, on cherche le chat qui s'amuserait avec les fils et qui, même chiffonnée, nous tiendrait bien au chaud !

Et ces jours-là... on rêve de ça !!!