mardi, 30 septembre 2008

Loin de la ville, inaccessible



Alors là ! Utilisez le site des Bains pour une publicité aussi moche, c'est vexant !
Le lieu renvoie une image paisible où justement on débranche, genre "Loin de la ville, inaccessible" !
Le contre-emploi du lieu devrait inciter au boycott de la marque !!!

dimanche, 28 septembre 2008

La ville, dimanche matin...



Presqu'un sentiment angoissant. Le silence profond de la ville ce matin... comme si la ville désertée venait de subir une catastrophe.
En réalité, juste un retour à la normale : la ville rendue aux piétons (marcheurs, coureurs...) grâce au marathon ! Plus aucune voiture sur les quais, des ponts déserts pour passer d'une rive à l'autre...



Dans le silence, le regard s'aiguise. Des détails architecturaux du Quai Wilson se laisse admirer, sans être dissimuler par le flux automobile ! Cela vaut bien quelques encouragements matinaux aux marathoniens !

vendredi, 26 septembre 2008

Rentrée théâtrale (2)

Masque ?



Au départ, un lieu. Comme l'explique le metteur en scène Christian Denisard, tout est parti de ce lieu étrange au bord de l'eau : un bassin d'entraînement pour les débutants en aviron. L'envie de mettre en valeur ce lieu quelque part absurde - où on rame pour aller nulle part - a permis au metteur en scène de collaborer avec Eugène. Le résultat est la pièce Rame.
Ramer : au propre comme au figuré. L'aviron ? Une micro société. Le nouvel arrivant (un touriste qui n'a rien demandé) sur la frêle embarcation va vite déchanter : pris au piège, il essaie à maintes reprises de repartir à la nage. Pascal Schopfer, héroïque, mouillé durant toute la durée de la pièce, vit un cauchemar : sadisme de la part du barreur, punition collective, soumission... et la peur qui empêche d'agir.
Pour la beauté des yeux et des oreilles, le spectacle est ponctué par le ballet des rames, rythmé par No square.
Magique comme une part de rêve...

mercredi, 24 septembre 2008

Largo, e pianissimo

Hier après-midi, un journaliste en quête de tempo... Je le renseigne volontiers. Oui, Adagio est plus lent qu'Andante. Ce matin, le réveil se fait en douceur : largo, e pianissimo !



La voix de Cleofide, c'est elle. Et, Cleofide, c'est la Reine aimée de Poro, dans l'opéra de Haendel. Caro mio amplesso, duo d'amour qu'elle partage avec Lauwrence Zazzo...



Enchevêtrement des deux voix, qui s'unissent, douces, heureuses... Harmonieuses. Trois minutes de pur bonheur pour démarrer la journée.

mardi, 23 septembre 2008

Equinoxe



Ballet éphémère à la surface de l'eau...
Le soleil miroite dans le Lac des cygnes,
Gracieuses les plumes...


Légers*...
On prend de la hauteur afin de basculer dans l'automne
(hier au milieu de l'après-midi, telle était la date de l'équinoxe).
Et c'est renversant.


Le point de vue change, tout change !


* et fébriles, mais ça c'est pour un prochain récit

dimanche, 21 septembre 2008

Bleu nuit

Après le bleu du lac, celui du ciel...



... nous restait pour cette avant-dernière nuit d'été, le bleu sous les étoiles, rempli de faisceaux lumineux, ceux de la Riponne qui nous ont fait oublié la Bise qui s'était levée en fin de journée.

Stefan Eicher en concert reste un événement. Les titres connus sont repris avec des arrangements différents. Aucune routine, rien que du plaisir : celui de jouer avec ces deux compagnons de route... et celui de ceux qui sont venus au rendez-vous !


jeudi, 18 septembre 2008

Rentrée théâtrale (1)

Du Déluge à l'Orangerie, du blabla à Saint-Gervais (Non et non je n'ai pas aimé la pièce de Marielle Pinsard...) ou du Poche logé en Cavale avec Britannicus, les soirées de la fin de l'été sont mitigées ! (pour la pièce de Racine, l'interprétation de Néron est fabuleuse : Raoul Teuscher nous fait oublié que Jean-Quentin Chatelain était initialement prévu pour le rôle).



Alors on s'impatiente. Bientôt, au Théâtre du Loup, on retrouvera Brecht, Valentin Rossier et sa troupe pour une célébration : La noce chez les petits bourgeois*.

Une pièce qui à nouveau commence autour d'une table... (pensez à Festen ou L'homme des bois l'an passé). C'est une noce. "Une noce ratée", comme le précise le metteur en scène dans l'interview.



Une chaise qui cloche... métaphore de la déconstruction dans la relation des uns avec les autres, de la dérive de la société, ...


Le metteur en scène, sans LA voix, pendant l'interview, en juin 2008 !

Un seul mot : Patience !

* puis à Vidy, dès le 30 octobre

Extrait :
p. 25 de l'Edition L'Arche

mardi, 16 septembre 2008

Porcelaine vs Saxophone




Un lieu de délices ? Sans aucun doute. A chaque fois que je pénètre dans le Musée de l'Ariana, je reste impressionnée par les dimensions : quel espace ! Je me souviens d'une pièce de Bernard Comment jouée dans le Musée... C'était en 1996 et c'est encore précis dans la mémoire. Marcel Robert en directeur d'institution culturelle*. Le lieu reste sous-exploité, mais il est vrai qu'il est avant tout musée...

De la galerie haut perchée, on peut observer les visiteurs. Jeux sur le parquet, sans règle préétablie : croisements, arrêts, en groupe ou isolés, le hall se remplit ! Après la visite sur l'art de la table au XVIIIe menée par deux conservatrices passionnées et passionnantes, la musique nous attend dehors (pour ne pas faire vibrer le cristal aux sons des sax'). Belle manière de commencer la saison 08-09 de la Fanfareduloup Orchestra ainsi nouvellement nommé et de les entendre à l'Alhambra dès le mois prochain !

* publié en 1997 aux Editions Mille et une Nuits

lundi, 15 septembre 2008

Devinette

Après un riche week end "Journées du patrimoine", petite devinette pour bien commencer la semaine. Effet de miroir aux deux architectures différentes... Où est-ce ?


samedi, 13 septembre 2008

Ecoutons la pluie

La salle est dans le noir, on a les pieds mouillés. On est venu pour le dernier Mike Leigh dont voici un bon moment : la leçon de flamenco !



Au final : déception. Happy go lucky passe à côté de ce qu'il aurait pu être : mis bout à bout, les saynètes se suivent, sans raison, juste accolées les unes aux autres et l'ennui faillit presque de s'installer.

Au final, on ressort du cinéma en constatant que nos pieds sont secs (enfin!) et qu'on se réjouit de deux sorties de films.

Le premier extrait commence par un gros plan sur le visage d'Eric Caravaca qui pose la question "Je vous plais ?"... C'est la première bonne surprise (aïe j'ai reçu un coup de coude entendu de mon voisin après la réplique). L"Adrien" de La chambre des officiers sera de retour sur les écrans romands en octobre dans Cliente de Balasko.

Le deuxième semble déjà, par quelques répliques bien balancées par Jean-Pierre Bacri, être un morceau d'anthologie, comme les films précédents d'Agnès Jaoui dont on raffole. Le titre de cette deuxième surprise est facile à retenir : Ecoutons la pluie !(sortie mercredi 17)

jeudi, 11 septembre 2008

Confettis avant le concert

Pourquoi se priver d'un plaisir... Voir et revoir cette vidéo magnifique, avant le concert de la semaine prochaine....

mercredi, 10 septembre 2008

L'accordeur de piano

"Une photo de visage est une clé qui ouvre le corridor de mon imagination"

Lue dans une interview*, la petite phrase a fait "tilt": voilà le genre de métaphore qui me plaît ! Une belle manière d'appréhender les gens... et de scruter le visage ci-dessous.



L'auteur c'est lui : Pascal Mercier. Philosophe bernois de son vrai nom Bieri, parti en Allemagne en 1964 pour des études de philosophie à Heidelberg, il habite aujourd'hui Berlin. En 1995, il adopte le pseudonyme genevois (en consultant l'annuaire téléphonique du canton) pour signer ses romans. Le dernier en traduction française, paru il y a quelque jours, s'intitule L'accordeur de piano (Der Klavierstimmer date lui de 1998 déjà).
Je ne dévoile rien de ces carnets qui constituent le livre mais sans avoir terminé ma lecture, je me sens juste plus proche de l'écriture masculine de Patrice que celle de Patricia...) et, parfois, j'essaie d'"entendre" les mélodies des opéras composés par le père des deux protagonistes, accordeur de piano chez la Maison Steinway de ma ville avant de partir en Allemagne - tiens ! la fiction se mêle à la réalité (de même pour moi, les partitions du quotidien rejoignent celles du roman).
On voyage entre l'Amérique du Sud et l'Europe. Entre Paris et Berlin avec quelques incursions en terres bien locales. Pour preuve, la réflexion sur le Grand Théâtre de la Place Neuve :

"Certes, le mot Opéra éveillait comme toujours en moi un écho particulier [...]. Pendant un certain temps un opéra fut pour nous un bout de papier. Cela nous déconcerta quand Maman nous dit un soir que vous alliez à l'Opéra. Et c'était déconcertant , aussi, de vous entendre dire devant le Grand Théâtre de Genève : C'est l'Opéra". [ p. 141, 2e cahier de Patricia]


Pascal Mercier invité par la Maison de la littérature (MLG), sera présent pour une lecture bilingue en novembre prochain. Chic c'est la rentrée littéraire !

*Hebdo no 34, 21.08.2008

mardi, 9 septembre 2008

Duo madrilène

Petit bijou madrilène découvert grâce au blog "Musique libre" de mes collègues des municipales ! Voici un extrait de ce duo "Ann Deveria" (clin d'oeil à un personnage d'"Océan Mer" de Barrico... tout pour plaire quoi) !



Cet extrait a pu être télécharger grâce aux Creative commons et au mouvement de la valorisation des archives numériques. Le site d'InternetArchive (IA) est un peu la mémoire du web : image, son, texte, tout est saisi... On peut donc remonter dans l'historique d'un site web. Voici l'exemple du journal du Temps : impressionnant !

mardi, 2 septembre 2008

Phares et grandes marées

Après les grandes vacances, fin des grandes marées... La dernière a eu lieu entre la nuit de dimanche à lundi ! Dans mon agenda, depuis juillet, j'ai conservé précieusement le petit horaire m'indiquant les marées du Finistère. Ainsi, à loisir, je peux m'imaginer la plage de Ste-Anne la Palud ou la crique de St-Hernot, avec le mouvement précis de la mer. En ce moment, la marée est montante pour deux heures encore...

Et bientôt, le gardien de phare, à l'Ile vierge fera ses vérifications de routine, avant d'actionner le mécanisme...


Phare de l'Ile Vierge


Oeil d'opaline à l'intérieur... un colimaçon de 362 marches
(soit 74 m., le plus haut d'Europe)


...et finesse du travail en 1897 à Eckmühl

lundi, 1 septembre 2008

Les chouettes projets de septembre

L'arrivée du mois de septembre (mon préféré !) n'est que réjouissance. Riche de projets (les vacances sont proches !), en voici un dont je me réjouis tout particulièrement : LabelSuisse2008, sorte de Fête de la musique de la RSR.
Artistes locaux, méconnus ou confirmés, Stephan Eicher était du programme de la première édition en 2004...

Stephan Eicher à "La soupe" en 2004

Cette année, le revoilà, programmé sur la Place de la Riponne... Ce sera le point d'orgue sur la saison qui se terminera... le 20 septembre prochain ! On ne peut finir l'été en plus belle compagnie !