jeudi, 31 décembre 2009

Au bord de l'eau




Pour terminer l'année, quelques instants paisibles au bord de l'eau !

mardi, 22 décembre 2009

Quand les paons font la queue



Après avoir fait la roue, les paons font la queue... devant une porte close. La Bibliothèque du Jardin botanique, comme la plupart des bibliothèques genevoises reste le plus souvent fermée le dimanche !!! Revenez lundi...

dimanche, 20 décembre 2009

Vélo au repos



A l'image de ce vélo du Quai des Bergues, c'est le premier week end de repos pour mon vélo ! Pour cause de flocons !

mardi, 15 décembre 2009

Un ange passe



Pas très loin de l'agitation et des voies obstruées par les voitures... un Ange passe. Le temps de l'Avent rime ici avec douceur ! Petit rappel d'une adresse pour oublier la Bise après une balade au bord du lac.
Il est beau le lac, l'hiver...

lundi, 14 décembre 2009

Rencontre matinale

Hier matin, la ville se réveille sous les flocons. Encore endormie sous mon capuchon, avant de monter dans le train pour Berne, 1er arrêt à l'Aperto (car 1er oubli, ma bouteille d'eau). A la caisse, l'employée semble surprise de l'humidité du dehors. Oui, il neigeotte, je lui réponds... en regardant le client qui arrive derrière moi. Que je m'empresse de saluer. Lui, "l'Ours" en personne.
Du coup, tout à fait réveillée, je m'adresse à la caissière:

- Regardez bien, vous avez à faire à un des grands comédiens genevois !
Elle reste bouche bée.
L'acteur étonné, lui, me salue.
- Merci ! Mais, vous me connaissez comment ?
- L'Ours récemment ! Et depuis 30 ans au moins...
- Vous allez à Kléber ??? (étonnement, puis il range ses deux yoghourts nature !!!). Vous avez-vu, je n'ai pas encore rasé la barbe...
(Ah cette voix, cette voix !)
- Oui et dans mes souvenirs rapidement je cite le Grütli (les Pirandello extraordinaires).

Sur le moment, pas le temps d'évoquer aussi Pinter, Festen et les autres pièces...

Bon dimanche, Monsieur Cassagne !



cop. Théâtres Pulloff

dimanche, 13 décembre 2009

Escapade sous les flocons

Une des raisons de l'Escapade (et non l'Escalade) à Berne était cette affiche :



On s'était dit depuis longtemps qu'il faudrait découvrir le nouveau stade au Wankdorf par une belle soirée de printemps. Le hasard des tirages au sort a forcé la décision. Lausanne-Sports à l'affiche, voilà une bonne raison d'affronter le froid et les flocons le temps de 90 minutes !

Seul regret lors de cette découverte, l'odeur du gazon absente avec de l'herbe synthétique sous les crampons et la neige...

Des frayeurs et tous les ingrédients pour une superbe rencontre - et beaucoup de souvenirs, le Wankdorf neuf, reste le Wankdorf... En témoigne deux résultats immortalisés par l'appareil :

l'ouverture du score... Surprise !



puis le 3-1 ! On se pince pour y croire !




Le résultat final n'a pas eu le temps d'être affiché : le penalty est tiré à la 92e ! 4-1 et des visages souriants !!!

samedi, 12 décembre 2009

Arrivederci...



Hier soir, retour dans ma ville... et je ne peux m'empêcher de rester devant le tableau des départs des trains de Genève. Lui jeter un dernier coup d'oeil avant dimanche, jour où le nouvel horaire entre en vigueur... et avec lui, la disparition du train de nuit Gevève -Roma Termini ! Combien sont les passagers chargés de valises et de souvenirs aux abords de ce train ? Terminé ce soir... Arrivederci !

vendredi, 11 décembre 2009

A croquer !

Les affiches lausannoises sont à croquer !

A pleine dent...



Ne manque que la mention d'Omar Porras sur l'affiche ! (plus d'infos ici ! ... et les échos de Poisson-Chat après le 29!)

mercredi, 9 décembre 2009

Dupes ?




Alors que les enjeux humanitaires et climatiques se jouent à Copenhague, Genève a une drôle de manière de sensibiliser les enfants. On leur installe une piste de ski à la Treille, munie d'un tapis roulant pour remonter !!! Espérons que les parents ne seront pas dupes de l'artifice : le Jura, en train, n'est pas loin !

lundi, 7 décembre 2009

Copenhague 2009

L'après-Kyoto démarre aujourd'hui à Copenhague et durera jusqu'au 18 décembre. Si les réductions de CO2 sont déjà dans le protocole de 2005, aujourd'hui c'est comme si 2020 c'est demain et 2050 après-demain ! Il faudrait d'ici 2050 réduire les émissions de CO2 à 1 tonne par habitant et par an. Actuellement, la moyenne reste supérieure à 2,7 tonnes !!! Urgence donc...


samedi, 5 décembre 2009

Fête d'un comédien (bis)

Immuablement, le 5 décembre est un jour anniversaire, et cela peut donner lieu à une multitude de réflexions sur le temps qui file...



Point de discours et place à l'image. En ville, certains murs racontent, eux aussi, les années qui passent... Pour preuve, cette affiche, Place de la Synagogue il y a quelques semaines. Le temps écoulé calculé par les strates de papier collé...

On déchiffre toutefois "Rosencrantz et Guildenstern sont morts", ... Les Salons ! Reprise de la pièce de Tom Stoppard en 2001 après sa création au Poche ! LA pièce dont j'ai déjà tout expliqué ici !


"Face !"

Cette seconde image est plus ancienne encore que l'affiche. Elle date de 1999, au Théâtre de Poche*.On y reconnaît sans problème Juan-Antonio Crespillo et l'homme du jour Valentin Rossier, gagnant !

* J'ai eu de belles émotions à revoir la pièce, grâce à un enregistrement fait en octobre 1999. Dix ans ont passé, le plaisir intact...

jeudi, 3 décembre 2009

Contrastes



Regardez-bien ! Sur cette photo prise l'avant-dernier jour de novembre, l'heure matinale a condensé les mois passés. Le vert nous rappelle le farniente-pas-si-loin de l'été, quand l'ombre des branches dépourvues de feuilles nous précipite dans l'hiver !
Hier, on hésitait encore, valsant d'un pied sur l'autre... Cette douceur ! Quelle lumière !
Ce matin, plus l'ombre dans doute, le vert s'estompe et laisse sa place à la blancheur...

lundi, 30 novembre 2009

ça te dirait d'aller faire un tour ?




Décembre et ses réjouissances commencent demain ! La première agendée c'est mercredi : Bazar de Patricia Plattner sort sur les écrans romands !

Chic et chic !

dimanche, 29 novembre 2009

Fou rire de gagnant

Soit, Federer a perdu hier... mais voilà un bon truc pour ses adversaires hispanophones: une dose d'humour et un brin d'espagnol... et Roger s'effondre de rire !


Federer mort de rire

L'acuité d'Antonio

Si parler du film c'est ici, le livre d'Eric Holder raconte une histoire autre... L'appréhension est toujours grande de commencer la lecture d'un livre dont on a déjà vu une adaptation cinématographique.* Avec Mademoiselle Chambon, c'est avant tout le personnage d'Antonio (Alain dans le film) que l'on retrouve le plus fidèlement au fil des pages. Devenu de plus en plus solitaire, Antonio redouble d'attention, regarde le ciel, comme si Véronique Chambon le regardait elle-aussi au même instant. Ce sont de très belles pages.

Un nouveau sentiment, en revanche, s'installait en lui, celui de porter davantage d'attention à ce qui l'entourait. Non point à Anne-Marie, donc, ni même à ce qu'il faisait, mais au monde proche, à la couleur du ciel, à une certaine lumière passant à travers un rideau d'arbres, à la paix qui émanait d'un crépuscule. Il lui semblait jusqu'à présent avoir été atteint d'une sorte de myopie, comme si sa vue s'était bornée à deux pas de lui et que le reste fût confondu dans le flou. Un espoir naissait dans cet oeil recouvré, il aurait été en peine d'expliquer cela. [...]
Cette acuité étrange atteignait son apogée lorsqu'il se rendait "aux blés"... Il se tenait à croupetons au bord de cet océan de vert dont les dernières vagues léchaient le commencement du bourg. le donjon de la Chaussée de Mécringes, à main gauche, une longue haie de peupliers ajoutaient à la vision, il attendait que ça monte en lui, quelque chose de plus poignant que tout ce qu'il avait connu.**
Il émeut cet Antonio pris de l'envie de voir et de l'envie d'écrire !

* le contraire arrive plus rarement, car on préserve le livre qu'on a aimé en ignorant l'adaptation sur grand écrand qu'on pourrait en faire...

** Eric Holder, Mademoiselle Chambon, Flammarion 1996, pp.101-102

vendredi, 27 novembre 2009

Fée électricité

Entre deux-guerres, Raoul Dufy a peint, sur commande, la Fée électricité...

L'époque a résolument changé, mais à Genève, on semble vouloir faire encore cette pub-là, Place des Bergues, à l'heure des éco-gestes et des Agenda 21... (même si c'est de l'énergie renouvelable, solaire en l'occurence, qui alimente les arbres décorés des mille lumières).
Ces derniers sont très laids tout au long de la journée avec leurs cables, leurs clous et leurs décorations désuètes quand l'arbre nu peut être sacrément beau l'hiver.


Bye bye Edison de I. Corten et S. Castagnié

N'empêche, pour les inconditionnels, l'évènement démarre ce soir(soit avec les panneaux solaires au pied)

dimanche, 22 novembre 2009

Retour à Renens

Le directeur et metteur en scène Philippe Mentha à Kleber-Méleau annonçait au printemps ces prochains spectacles...


Cop. Keystone

Et pour moi, c'est l'heure de reprendre le chemin de Renens*. Pour Tchekhov (voir ici). Pour Michel Cassagne. Pour le dénommé ci-dessus. Pour les retrouvailles avec le lieu d'où l'on ressort, spectacle après spectacle, heureux d'avoir été là, comme un sentiment privilégié d'avoir assister à un moment unique, riche d'émotions...

*Oui, week end sur territoire vaudois... Après "Le ours", l'Ours tout simplement!

vendredi, 20 novembre 2009

Dans son monde



Jérémie Kisling dans son monde ? Le rendez-vous pris depuis longtemps déjà, et annoncé ici, nous y voilà ! C'est ce soir au Palais de Beaulieu pour son unique rendez-vous lémanique !

En avant-goût, c'était début novembre à l'Echandole :

jeudi, 19 novembre 2009

Entre deux dates...



Entre le 14 novembre et le 23 novembre - (dates de mort et de naissance du compositeur) la compagnie de l'Espagnol Manuel de Falla s'impose. On mérite bien le tempérament d'Alicia de Larrocha* dans cet extrait d'El amor brujo pour braver le gris du matin.

* hommage encore, la pianiste est décédée il y a quelques semaines

mercredi, 18 novembre 2009

Rouge ciel

Même sans soleil, le matin, le ciel sait parfois rougeoyer !




... pour qui sait lever les yeux !

mardi, 17 novembre 2009

Double hommage

Hommage vibrant au son des violoncelles* - celui de Mischa Maisky en particulier ! - lors d'un concert donné à Verbier en 2008 en hommage à Mstislav Rostropovitch !



L'hommage du jour célèbre le 50e anniversaire de la mort du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos !

* et clin d'oeil aux amies violoncellistes

dimanche, 15 novembre 2009

Rencontre animalière

A l'heure où la campagne est encore chargée de l'humidité de la nuit - et les promeneurs inexistants (ou à table ?!) -, la seule rencontre de la balade chevauchant la frontière fut animalière !



Caresses pour oeillades, on s'attarde forcément !

jeudi, 12 novembre 2009

L'effet "maçon"



Coup sur coup, les maçons du cinéma français, cet automne, font tourner la tête des jolies filles (Kristin Scott Thomas et Sandrine Kiberlain). Ayant vu Mademoiselle Chambon récemment, et faisant bêtement un parallèle, je pensais que ce dernier me toucherait moins que Partir. Tout faux. Au caractère extériorisé de Sergi Lopez, Jean (excellent Vincent Lindon) est tout dans la retenue face aux sentiments qui le ravagent. On éprouve comme lui du mal à respirer, on aimerait du fond de notre fauteuil alléger ses soupirs... - et on se souvient aussi des situations vécues, du "tomber amoureux" toujours et chaque fois difficile à vivre-. Le réalisateur, par quelques plans, laisse naître le sentiment amoureux. Il donne du poids au silence, contrastant avec la musique d'Elgar (Salut d'Amour). La justesse accompagne chaque scène, pas seulement celles réunissant le couple d'amants (en classe, en famille ou les instants que Jean accorde à son père) !

Une seule chose à faire, pour prolonger le moment délicat : lire le roman qui a permit à Stéphane Brizé de réaliser son film...

mercredi, 11 novembre 2009

Le regard s'amuse

En manque de stimuli par les couleurs, devenues rares le long du chemin, le regard s'amuse au fil des perspectives et des symétries !




mardi, 10 novembre 2009

Au centre du village...

Au centre du village - en face du Temple - le pas du promeneur ralentit : Livres est inscrit en gros sur la façade, caché par la végétation gripamte... On est projeté dans un autre temps à parcourir les titres de ces livres d'occasion. Ouverte en fin de semaine seulement, cette librairie vaut son - long - détour !



Librairie Bagnoud
1 chemin de la côte
1283 Dardagny
022 754 12 31

lundi, 9 novembre 2009

Le parc



Jaune le parc le matin
Redevient vert
L'après-midi


samedi, 7 novembre 2009

Chauds les marrons !

L'expression bien connue est fautive. Les marrons, on les ramasse pour les garder au fond de sa poche, pour décorer, par réflexe en traversant le parc... mais on ne les mange pas !

Ce sont bien des châtaignes qui nous régalent. Celles-ci sont tessinoises et réchauffent le mois de novembre qui perd peu à peu l'éclat du début de l'automne !


Eglise San Martino à Ronco s/Ascona


et le long des sentiers

vendredi, 6 novembre 2009

Natation en piscine



Après le lac il y a dix jours à peine, novembre va me faire reprendre le chemin des piscines. Atmosphère surchauffée, chlore, bruit : le temps d'adaptation est chaque automne difficile !

Petit extrait de Jean-Philippe Toussaint (encore lui) qui s'acclimate lui-aussi à une nouvelle piscine - et pour consoler ceux qui l'aurait bien vu en Prix Goncourt cette année !

Je nageais lentement dans l'eau claire, mes lunettes sur le front, incurvant souplement ma trajectoire de temps à autre pour éviter d'entrer en contact avec quelque jeune nageur par trop imprévisible. Je n'étais pas très à l'aise dans cette piscine presque inconnue où, n'ayant pas mes repères habituels, je ne pouvais me laisser aller à l'étude avec le même abandon que dans ma piscine habituelle. Ici, non seulement je devais faire attention d'éviter en permanence de nombreux autres baigneurs insouciants et brouillons, mais je n'avais pas non plus cette connaissance instinctive des lieux, qui dans ma piscine habituelle, par exemple, me permettait d'un simple regard de tomber infailliblement sur le grand chronomètre mural qui m'indiquait aussitôt mes temps de passage intermédiaires, ou sur l'une des quelconques pendules blanches et noires voisines qui, sans me déconcentrer, sans interférer le moins du monde avec les pensées que j'étais en train d'élaborer, me faisait savoir aussitôt depuis combien de temps j'étais dans l'eau, et, partant, depuis combien de temps je travaillais [sic]. Mais, si les conditions de travail n'étaient pas aussi optimales que dans ma piscine habituelle, je n'en passais pas moins un moment agréable dans l'eau.

La télévision, Ed. de Minuit, p. 199

jeudi, 5 novembre 2009

Allumez vos loupiottes !



Sympathique, la préparation d'une piste cyclable à Lausanne, au soleil !

Mais, quand il n'y pas de pistes, qu'il pleut et qu'il fait nuit, pauvres de nous les cyclistes.

Un seul remède : ETRE VISIBLE ! Munissez-vous de gilets fluo (si si c'est rigolo et les copains nous voient même de loin !) et allumez vos phares.

Action-prévention aujourd'hui même organisée par PRO-VELO-Gevève sur le Pont des Bergues dès 17h !
L' action Lumière, elle, se déroulera toute la journée le 26 novembre prochain. Toutes les infos ici !


vendredi, 30 octobre 2009

Goncourt Jour J-3


Trois femmes puissantes contre Des hommes… pourrait être le titre d'un nouveau roman. En fait, c'est plus que cela : le titre de deux romans encore en course pour le Prix Goncourt de lundi prochain. Accompagnent Marie NDiaye et Laurent Mauvignier, Les Heures souterraines (Delphine de Vigan) et La vérité sur Marie de Jean-Philippe Toussaint (son nom lui portera-t-il chance en ce début novembre, car là va ma préférence !)


"Plus tard, en repensant aux heures sombres de cette nuit caniculaire, je me suis rendu compte que nous avions fait l’amour au même moment, Marie et moi, mais pas ensemble. À une certaine heure de cette nuit — c’était les premières chaleurs de l’année, elles étaient survenues brutalement, trois jours de suite à 38o C dans la région parisienne, et la température ne descendant jamais sous les 30o C —, Marie et moi faisions l’amour à Paris dans des appartements distants à vol d’oiseau d’à peine un kilomètre. Nous ne pouvions évidemment pas imaginer en début de soirée, ni plus tard, ni à aucun moment, c’était tout simplement inimaginable, que nous nous verrions cette nuit-là, qu’avant le lever du jour nous serions ensemble, et même que nous nous étreindrions brièvement dans le couloir sombre et bouleversé de notre appartement".

La vérité sur Marie, Jean-Philippe Toussaint, Editions de Minuit, pp. 11-12

jeudi, 22 octobre 2009

Affiches genevoises

Au centre

Il y a des rencontres heureuses : Ezio Toffolutti aux côtés de Dimitri dans le ciel genevois ! Et du coup, l'austérité des affiches du Grand Théâtre disparaît pour laisser place à deux grands artistes...

Et, à peine rentré du Tessin, Etoile et Dimitri sont à nouveau proches.

Il y a quelques semaines, par une belle nuit début octobre, nous avons quitté le village de Verscio sous les étoiles, le visage radieux, le cœur riant. La voix du clown – oui dans le spectacle Ritratto Dimitri PARLE – ses « aiuta mi » résonnaient dans la nuit, en contemplant le ciel depuis le quai de la petite gare silencieuse du village endormi. Comme dans un conte ! Ou pas très loin.


Alors : hasard ou pas, Dimitri côtoie les étoiles dans le ciel genevois !

Sur la grande scène du Grand Théâtre, le clown sera le Diable méchant de l’Histoire du Soldat…Un programme qui rend les futurs spectateurs impatients !


Dimitri et Kai Leclerc, Diable et Soldat dans les décors de Dimitri


dimanche, 18 octobre 2009

Affiches lausannoises (2)



Du noir encore dans le regard,
Du bleu sur le trottoir.

L'antimatière de Jérémie
se concrétise enfin !

Le rendez-vous est pris pour le 2o novembre prochain.

samedi, 17 octobre 2009

Affiches lausannoises (1)



Il manque le petit rayon de soleil qui aurait fait éclater l'affiche. Le Festival lausannois consacré au jazz aura lieu à la fin du mois. A mon travail, les affiches de l'agence "enzed" sortent du lot... et dans les rues de Lausanne, elles fleurissent sur les trottoirs !

jeudi, 15 octobre 2009

Modeste...



Sympathique non, malgré ses 50 ans ?

Pas sûr que notre Poste émette un timbre en 2013 pour les 20 ans de Titeuf, mais qui sait !

mercredi, 14 octobre 2009

Instantané

L'instantané, c'est celui de hier soir.
Décors : carrefour dans la nuit à peine tombée, beaucoup de trafic. Tensions : la bise est de la partie.

J'attends à un feu-vélo qui reste rouge très longtemps et qui me permets d'observer la scène suivante. Au feu en face, un bus est arrêté. A l'intérieur, des gens debout, serrés. Au dehors, des passants qui courent. Et puis au volant, l'image du jour. Le conducteur s'est avancé par-dessus son volant, les bras croisés, comme pour mieux observé toute l'agitation environnante, comme s'il découvrait un monde qui lui était étranger. Surpris, il garde sa bonhommie, sourire aux lèvres. Instant de détente, de bonheur léger avant de repartir. A mon tour je m'étonne : est-que tout autour, les gens font la gueule pour que cet instant volé retienne mon attention ?

A votre d'observer, vous verrez !

lundi, 12 octobre 2009

Raison de mon silence

La raison de mon silence :



... ce silence-LA, à peine troublé par l'eau verte toute proche... (bien évidemment pour Poisson-Chat) !

samedi, 3 octobre 2009

Ascona e Giorgio



Je vous souhaite une belle semaine !

vendredi, 2 octobre 2009

Rencontrer un écrivain

Rencontrer un écrivain n'est jamais anodin. Avant lui, entre autres moments choisis, le charme d'Anna Gavalda, les mots de Marc Dugain... Hier, celui attendu de la venue de Pierre Assouline. L'homme aux multiples talents (biographe, journaliste et auteur de la République des livres) s'est prêté à la rencontre dans les Salons de la Société de lecture.

Et moi, j'attendais bien sûr le romancier dont j'ai dévoré tous les livres depuis La cliente. La rencontre commence par la voix. Juste le son de sa voix - un texte lu par son auteur est toujours un moment privilégié - :

"Ce jeudi-là, l'appartement de la rue Las Cases connaissait l'agitation des jours de réception..."*

Très vite l'homme d'écriture devient homme de parole. Il complète la lecture par des anecdotes. L'homme aime raconter et partager. Sa générosité se lit dans son sourire.
Il nous livre sa prédilection pour le huis-clos (Les invités) et semble avoir une bonne fée pour des instants déterminants (les fameuses impulsions) dans sa vie d'écrivain : Bernhard Schlink... ou plutôt son livre Le liseur, plus récemment celle avec Carlos Fuentes, sans oubli le rapport un peu priviligié mais bref avec le grand Simenon dont Pierre Assouline a composé un Autodictionnaire fait d'extraits...

Ce début de soirée passe vite. Trop. On repart sur les pavés qui résonnent avec l'envie de lire. Découvrir certaines biographies encore non lues, relire ses romans et se réjouir des pages encore non écrites par l'auteur qui travaille à un roman. Grande étude autour du personnage mythologique de Job, Pierre Assouline nous livre même son titre : "Job, de sa naissance à notre mort".

Quand je vous disais que l'homme était généreux !


* p. 14, Les invités, Gallimard 2009

Duvet

Duvet ? Selon l'humeur, cela peut évoquer la sieste, le nid, le non-envie-de-sortir, le froid qui arrive... Pour combattre ce dernier, les fruits de saison (coings et pêches de vigne) ont leur astuce : un petit duvet les protège !



Et, nous, démunis de duvet, on transforme ces fruits-d'après-l'été en confiture pour les dimanches matins frileux. Pour les pêches de vigne... dépêchez-vous (sic), sur les marchés, ce sont les dernières avant l'année prochaine !

jeudi, 1 octobre 2009

De la trompette dans votre assiette

Pour encore une grosse quinzaine, vous pouvez assaisonner votre assiette d'un solo de trompette ou faire résonner votre repas aux rythmes de l'AMR : rétrospective au Café du Grütli qui fera revivre 25 ans de vie musicale genevoise (pour les 40ans et+...!)





Pour celle ou celui qui peut me citer le nom de 3 dessinateurs exposés ci-dessus, le prochain "café Grü" est offert !

mercredi, 30 septembre 2009

Quotidiennement



Quotidiennement
La saison ne veut pas prendre congé
Et les heures de lumière diminuent néanmoins.

Le ciel n'en demeure pas moins consolateur, limpide.
Et peut nous faire comprendre
Que les nuages noirs ne font que passer.

mardi, 29 septembre 2009

Un homme qui regarde les femmes passer



Matin et soir, en franchissant la porte du grand hall, l'oeillade de Truffaut décroche mes sourires... L'homme qui aimait les femmes, son réalisateur me salue du regard... et regarde toutes les femmes qui passent : les pressées, les enjouées, les affamées, les dilettantes ! Toutes ! Et la voix ténébreuse de Charles Denner se mêle alors aux bruits de la rue.

Ce soir, j'ai râté Jules et Jim, mais la rétrospective du réalisateur François Truffaut continue, alors à vos programmes !

samedi, 26 septembre 2009

Tales and songs

Deux heures, beaucoup de joie et de vitalité... C'était le deuxième soir de l'automne et ça nous a réconcilié avec les soirées dans le noir des salles de spectacles : Goran Bregovic était là entouré de son célèbre Orchestre des mariages & enterrements... Harmonie des Balkans, fanfare de cuivres et le musicien exceptionnel qu'est Alen Ademovic pour donner rythme et voix aux côtés de Bregovic !

mercredi, 23 septembre 2009

Loup y es-tu ?

Il ne vous reste plus que 4 soirs pour assister au duo/duel Christian-Gregori-Valentin-Rossier dans Le Contrat, "western psychanalytique" imaginé par Benacquista...
Présence de deux mondes où s'affrontent un truan et un psy. La tension se tisse par les mots et les silences, le regard. Malaise de part et d'autre et questions restées sans réponse... jusqu'au mot "impunité" lâché par le médecin. Une interprétation à la hauteur de l'enjeu dans un décor absolument magnifique !

Regardez ci-dessous, le premier, comme sur le seuil de la porte, hésite à franchir le pas... sous le regard du second... Et, pour celui-ci, malheureusement, il est déjà "trop tard" !



Loup y es-tu ? Au Loup, moi j'y serai ! Dépêchez-vous !

dimanche, 20 septembre 2009

Minéral / Végétal





Secret du bonheur en montagne (peut-être) :

Profondeur du silence
Rompu par l'éclat seul du torrent.

Etre en zone frontière,
Là où le monde minéral tutoie le végétal.
Sans balbutier.

vendredi, 11 septembre 2009

Premières brumes



Avant de quitter les soirées citadines pour une semaine, voici un des livres de la rentrée que j'emporte dans mon sac à dos - lourd, très lourd le sac à dos !-. Littérature et théâtre, théâtre et amour entremêlés ; et des lettres nombreuses entre Efina et T, acteur.

Au retour, les premières brumes seront là et nous serons au seuil de l'automne, hésitant à faire le pas. Pour nous y pousser, voici un échantillon de programme : le Théâtre du Loup aura repris, la pièce du Poche sera rodée et la Comédie ouvrira une seconde fois ses portes après la Bâtie. Le matin, on ressortira les écharpes et les gants pour le vélo, on se réjouira de l'heure entre "chiens et loups" si mystérieuse...
Qui a dit ne pas aimer les changements de saison ?

lundi, 7 septembre 2009

Entre falaises et vieilles pierres



La quiétude du lieu, harmonie remplie d'eau fraîche, entre falaises et vieilles pierres - le rêve pour lézarder ! - : un vrai p'tit coin de paradis dont j'hésite à vous donner l'adresse... Ce sera pour la saison prochaine et cela vous laisse tout le loisir de l'imaginer en rêve !