La forme ?

Ueli Steck speed solo Eiger record par lemarswayer

Exploit il y a... mais au sommet, n'est-il pas incompatible ce geste ultime d'arrêter son chrono... avec les éléments naturels ???

Si mon chemin passe par là cet été, je serai contemplative parmi les rhodos ;o)

Au sommet, oui, je lui aurais donné un bisou

Il aurait eu 100 ans dimanche

Attiré très tôt par la montagne, initié par son ami Werner Conninx, Max Frisch aurait eu 100 ans dimanche. L'oeuvre de l'écrivain zurichois évoquant les sommets engadinois (et les autres) est mise en exergue à cette occasion par la revue Les Alpes, la revue du CAS.

sommet du Palü, la première fois, en 1986

"Dann wieder schwärmte er von einer fremden Dame, die hin, oben auf dem Gipfel des Piz Palü, auf sein schwitzendes Gesicht deküsst hätte, das war für ihn der Piz Palü,

unvergesslich, einmalig, grandios".

"Il se remit ensuite à parler avec enthousiasme d'une inconnue qui lui aurait donné un baiser sur son visage en sueur, là-haut, au sommet du Piz Palü : inoubliable, unique, grandiose. Pour lui, cétait ça, le Piz Palü"...

Et oui, j'aurais aimé lui aurais donner ce bisou, au sommet, à Max Frisch !

L'appel

Mystère assoupi
Corps et âme attirés
Irrésistible appel

Boostez vous !!!

Boostez votre corps aux vitamines des vraies mandarines siciliennes (soit remplies de pépins... ) dont l'odeur rappelle le soleil du sud !

Puis, reposez votre âme face aux sommets... les ciels d'hiver (jour ET nuit) ont beaucoup à nous apprendre !

Promesse de l'aube

A peine levé, tout endormi malgré la nuit claire
Savoir accueillir les heures prochaines
Le parc est encore dans la nuit
La bouée Bacyrouge veille sur le premier trajet de la Mouette,
Les quais en face semblent prendre des airs de fête.

Et, à l'horizon, les montagnes se dentellent
On ferme les yeux un instant
On respire l'air vif de là-haut...
Quand on les rouvre,
L'aube tient toute ses promesses
La journée nous attend.

Au vert...

Repos. Balades. Devant soi, des chemins silencieux, le sol souple sous les pas. Magie de la forêt. Ou dans les alpages, le nez au vent, observant le jeu des ombres sur les montagnes devant soi. Un nuage passe et semble poursuivre la crête rocheuse du sommet...
Etre à l'écoute de la saison des contrastes ! S'il n'est plus temps des danses de papillons, avoir toutefois sa légèreté ense posant délicatement sur l'éphémère. Juste l'éclat d'un rayon ou le chant du torrent !

... le Poisson-Chat se met au vert !

Id es utuon

Bientôt en terres romanches... où la langue chante !

Üna föglia da coller
Pers' aint il vent...
La randulina
Tira
Seis ultim tschierchel
Intuorn il clucher
Ell'as placha sül fil
Ella chanta
Ella passa...
Id es utuon.
Luisa Famos

Bleu miroir

De la vallée, rien ne permet de soupçonner sa présence... Pourtant, il existe, ce petit coin de Paradis, si bleu que le ciel y trouve son miroir le plus parfait...

On y conjugue le verbe serein, car le silence n'y est troublé que par les seuls torrents et vent, où les mélèzes surplombent notre chemin, passant ainsi de l'ombre à la lumière !

Un paradis ?

Sur Terre existent divers types de Paradis.
Ce petit lac en est un
Niché entre deux cirques de montagnes
Il permet 360° de bonheur pour le regard.

Comme tout paradis, il se mérite : on l'atteint à pied exclusivement au fin fond de la Suisse orientale ! Quel est son nom ?

Camouflage

Réveil du chat solitaire, sous le pâle soleil d'hiver.

Camouflage est son nom car plus futé que le renard !

Dans la neige, seules ses traces attestent de son passage...

Minéral / Végétal

Secret du bonheur en montagne (peut-être) :

Profondeur du silence
Rompu par l'éclat seul du torrent.

Etre en zone frontière,
Là où le monde minéral tutoie le végétal.
Sans balbutier.

Le pré bien-nommé

La randonnée a chevauché la frontière entre Vaud et Fribourg, sillonnant les forêts de hêtres et les étendues de prairies, le plus souvent immaculées grâce à la neige de vendredi dernier. De belles conditions hivernales, avec la douceur pour le pique-nique au soleil, calés contre un rocher. En toute fin de balade, l'arrivée à ce pré justement nommée en cette journée des femmes !

Magie éphémère

Qui mieux que le givre sait saisir l'instant ?
Les fragiles cristaux de la nuit étincellent
Brillance éphémère sous les rayons du soleil

Hommage

L'eau vive du ruisseau il l'appréciait lors de ces longues marches dans les fonds de vallées escarpées...

Hommage à Maurice Chappaz, l'homme qui aimait la montagne et qui l'écrivait !

Soyez avec la faux !

La mort coupe le grand pré.
L'abîme parle à l'abîme
Et à deux marguerites :
Ce soir vous serez en moi
plus odorantes que vivantes.

- A quoi pense la terre ?
- Elle pense à son ami Rien.

Les faucheurs descendent les pentes.
Sur leurs pupitres d'herbes
Ils recopient le verbe aimer.*

Offices des morts / Maurice Chappaz, Ed. Samizdat, pp. 85-89...
en regard la belle traduction en romanche ladin par Andri Peer

Le lundi comme dit la chanson

Il existe des lundis dont on profite au soleil, et pas seulement pour faire mentir la chanson !

La pause pic-nic-sieste, telle une marmotte heureuse

Au soleil couchant, la neige redevient cristaux !

Blancheur

Des voeux tout blancs pour ces prochains jours. La blancheur accompagnée de silence, comme hier lorsque le brouillard rendant les combes mystérieuses...

Halte par la face Sud pour cette drôle de montagne ?

Plus jamais sans...

L'expérience récente en Suisse centrale ne nous a pas suffi. Nous revoilà partis pour une randonnée, dans une région que nous connaissons mal (Départ Unterems !) sans carte. En poche, juste une description grossière de la balade, sans les courbes de niveaux!

Une fois sur place, avec improvisation (train régional plutôt que le car) et petite benne à faire fonctionner quasi soi-même, nous voilà en chemin. Première hésitation : trouver le bon sentier (apparemment une sorte de bisse, donc ne pas trop descendre).

On prend le temps de respirer l'automne à pleins poumons : l'air vif, l'odeur des cheminées et des senteurs de sous-bois. On apprécie la calme...
Plus tard, après les deux erreurs fatales (1200m de dénivellé juste pour l'effort vu qu'il a fallu rebrousser chemin "Chadolin 5h45..ça fait un peu juste non ?"), la tête fonctionne en aparté, elle se raconte des histoires pour ne plus penser, ni à la plante des pieds, ni à la soif, ni aux genoux... A travers les arbres, enfin le Pont bouthanais et sa ribambelle de drapeaux à prière...

On profite de savourer une mandarine et on repart. En toute fin de journée, le soleil a déjà perdu de sa chaleur, on totalise 6h de marche, avec un court arrêt, au lieu de trois... Moralité : PLUS JAMAIS SANS. Sans carte topographique dans le sac...

Anniversaire (S)

Journée sur terres bernoises... mais pas au pied de la célèbre paroi dont on célèbre aujourd'hui l'anniversaire. Gravie la première fois le 11 août 1858 par le flanc ouest, il faut ensuite attendre le 20 août 74 ans plus tard et bien des tentatives pour parvenir au sommet de l'Ogre par la Face nord.
Fascination. Qui n'a pas déjà lever les yeux depuis la terrasse naturelle de la Petite Scheiddeg, accroché à ses jumelles pour voir évoluer les cordées ? Qui n'a encore jamais tester ces aptitudes de grimpeur à l'arrêt Eigerwand lors d'une montée - en train !- à la Jungfrau ? Si vous répondez non à ces deux questions, alors ce mois d'août est l'occasion rêvée pour le faire !

La revue Les alpes du CAS célèbre l'évènement ! On y découvre les voies connues et moins connues, les drames humains et les exploits. J'y ai découvert que mon initiateur à la grimpe au Salève il y a 25 ans n'était pas moins le compagnon de Michel Piola pour la première Des portes du chaos (devenu ensuite Pilier des Genevois) sur la célèbre Face nord... Voilà pourquoi ma première sortie, malgré mes recommandations de novice, fut trop dure pour moi !
Double anniversaire aujourd'hui puisque qu'une montagnarde aussi est à la fête ce lundi !!!
Excellente journée !

ps rattrapage possible pour ceux qui n'ont pas le temps. Le film Die Nordwand pour marquer le coup sortira le 23 octobre prochain...

Sur les traces de...

Equipée comme il se doit pour partir...

sur les traces de Maître Renard...

... les prairies sont garnies de petits joyaux de l'orage de la veille...

les arbres rencontrés en chemin : presque l'été

ou encore l'hiver

le chemin, plus bas : de dos (au-dessus), de face (au-dessous)

... et la pente se poursuit jusqu'à Arzier

Arzier- terminus de la balade,
entre orage menaçant et ruches encore silencieuses

Aucune moralité de Renard, juste le bienfait du grand Air, dans les paysages du Jura, mille fois connus et re-connus, mille fois appréciés !

Aux sources du Rhône (en images)

Partir se ressourcer dans le fin fond de la Vallée de Conches... raquettes aux pieds.

Le silence, le soleil et la neige pour terrain de jeux...

l'effort bien récompensé et...

le hasard décider des traces laissées derrière nous...