jeudi, 30 septembre 2010

Id es utuon



Bientôt en terres romanches... où la langue chante !

Üna föglia da coller
Pers' aint il vent...
La randulina
Tira
Seis ultim tschierchel
Intuorn il clucher
Ell'as placha sül fil
Ella chanta
Ella passa...
Id es utuon.
Luisa Famos

mardi, 28 septembre 2010

Dicton d'automne : "Ronronne" !



Des jours comme ça, on se sent "pelotte", des fils emmêlés, embrouillés... Des jours où l'on sait dès le matin les contre-temps, les contre-coeur...
Ce matin-là, on cherche le chat qui s'amuserait avec les fils et qui, même chiffonnée, nous tiendrait bien au chaud !

Et ces jours-là... on rêve de ça !!!


lundi, 27 septembre 2010

De quoi est fait un personnage ?

Se penchant sur la page, encore non raturée question difficile : de quoi sera fait mon personnage ? Sylvie Germain répond :

Toute l'histoire du roman consiste en ce drôle de travail d'auscultation, de dépeçage et de raccommodage en constance alternance, de grattage, tatouage, broderie sur la peau humaine ourlée de pénombre, tramée d'invisible.
On écrit toujours sur la peau humaine, il n'y a pas d'autre support, car il n'y a pas d'autre sujet, pour le roman, que celui de l'inévidence de l'existence, de l'énigme inépuisable de l'homme, de l'inapaisible passion d'aimer qui n'égale que l'extrême difficulté d'aimer, et de l'irréductible solitude tant de l'amour que du désamour, de la mort enfin.


in : Les personnages, p. 80-81 (Folio 5026)

samedi, 25 septembre 2010

Des mots...

Des mots. Murmurés. Déclamés. Chantés. Savourés.
Lus dans l'intimité. Seul. A deux.
L'espace intime de la poésie s'affiche en ville, à la Bibliothèque de la Cité.



Des mots. Lisses, rugueux, sonores, fragiles, poussifs, gais ou gourmands pour tenir compagnie à la nuit tombante !

vendredi, 24 septembre 2010

Symphonicity

Figure charismatique et atypique dans le monde pop/rock : Sting sera à Genève dimanche prochain... Avec Police, puis tout seul, il fait partie de mon univers sonore depuis l'adolescence... A la semaine prochaine pour les échos...

jeudi, 23 septembre 2010

Consternation (suite du précédent)



A la désolation, s'ajoute la consternation... Le metteur en scène fier de sa découverte, du génie de son acteur... se retrouve à la Une des journaux locaux... laissant une troupe dans le silence, loin des planches !

Lire ici !

Ici, je ne peux qu'inciter les spectateurs d'ici et d'ailleurs à se rendre au Théâtre du Loup cet automne pour encourager la fragile vocation d'acteurs et d'actrices !

mercredi, 22 septembre 2010

Du bord du lac au bord de l'Arve...



Deux compères, un metteur en scène, en acteur, une troupe, deux lieux, un auteur.

Après le Théâtre des Amis ce printemps (voir ici, moment d'anthologie avec Raoul Teuscher), Richard III devait être joué successivement au Théâtre de Vidy et au Théâtre du Loup, accueillant l'Helvetic Shakespeare Company et Valentin Rossier (le premier compère) pour la pièce de Richard III avec dans le rôle titre le deuxième compère : Jean-Quentin Chatelain...

Enfin, c'est ce qui était prévu... Les représentations lausannoises prévues dès hier soir sont annulées... Rendez-vous donc dans quelques semaines au bord de l'Arve !

Addendum
En lisant le communiqué de presse, le mot "compère" s'évapore et avec lui une immense désolation s'abat sur les scènes romandes...

mardi, 21 septembre 2010

Eclat



"Il faut porter encore en soi un chaos,
pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante"

Nietzsche: Ainsi parlait Zarathoustra
(p. 139 Alexandre Jollien, Le philosophe nu)

mardi, 14 septembre 2010

Devinette

Où se trouve Poisson-Chat ?



Cherchez bien, voici un indice !


dimanche, 12 septembre 2010

Bleu miroir

De la vallée, rien ne permet de soupçonner sa présence... Pourtant, il existe, ce petit coin de Paradis, si bleu que le ciel y trouve son miroir le plus parfait...



On y conjugue le verbe serein, car le silence n'y est troublé que par les seuls torrents et vent, où les mélèzes surplombent notre chemin, passant ainsi de l'ombre à la lumière !


mercredi, 8 septembre 2010

A méditer



Je me suis souvent sentie - et je me sens encore - comme un navire qui vient d'embarquer une précieuse cargaison ; on largue les amarres et le navire prend la mer, libre de toute entrave ; il relâche dans tous les pays et prend partout à son bord ce qu'il y a de plus précieux. On doit être sa propre patrie.

Je relaie ici une citation découverte grâce à Alexandre Jollien : les mots d'Etty Hillesum d'Une vie bouleversée.

mercredi, 1 septembre 2010

Désertés sous la Bise



Désertés les Bains le dernier jour d'août. Comme un ptit air d'abandon...



Pourtant, l'eau est encore bonne sous les platanes ébouriffés !