Rimes sur l'O

Reflets du soleil sur l'eau :
Oubli de la Bise,
Ignorant la neige à l'horizon
On se conforte dans les dictons :
"Le jaune pétant et c'est Adieu frissons".
Printemps nous te saluons
Bientôt, Pédalo rimera avec Ticino !

Nicolas a cinquante ans

Sacrée jeunesse... mais 50 ans tout de même. Le "Petit" Nicolas a 50 ans aujourd'hui... Paris le célèbre par une expo et pour les autres lecteurs, depuis quelques jours : retrouvailles. Une fois encore, des histoires inédites... "Le ballon et autres histoires" de Goscinny-Sempé se découvre avec une grande fraîcheur... et pour un anniversaire ne saurait commencer mieux à propos avec "L'oeuf de Pâques" où tous les personnages sont présents. Mr Blédurt le voisin, le papa, la maman, Alceste le copain de toujours, ... et Sempé toujours aussi efficace !

C'est magique !

K... la première lettre est posée. La suite se devine. A Rapperwil, c'est sans doute la grande effervescence... La tournée Knie 2009 commence ce soir. Et, la magie sera une nouvelle fois au rendez-vous au Cirque national ! Il faudra aux Genevois cinq longs mois de patience pour voir le chapiteau se monter à la Place des Vernets, sur l'emplacement peu bucolique de la Caserne, mais plus calme que Plainpalais !

Purement et simplement

C'est le grand coup de pub des SIG. Après la journée de l'eau hier, l'Eau de Genève frappe fort... Avec une majuscule puisque désormais on lui fait de la pub comme si c'était une grande marque ! Bilan écologique : 1000 fois moins nocif pour l'environnement que de l'eau en bouteille ! Qui dit mieux ?
Vive les belles journées afin d'en boire jusqu'à plus soif !

Le funambule

Par hasard, au détour d'une colonne Morris, ce soir, au "soleil couchant*, l'affiche bleue du Funambule me fait lever les yeux m'arrêter sur le nom de François Florey, puis celui juste au-dessus de Valentin Rossier...

Feinte du funambule. Surprise, la pièce se joue depuis une semaine, et entre Kléber-Méleau et les beaux jours revenus, je n'en avais rien su... Belle surprise donc... sur laquelle je reviendrai après avoir vu le spectacle jeudi prochain !

Le temps des crocus

Combien ont-ils été les matins où les flocons ont dansé devant nos fenêtres avant de recouvrir la pelouse ? Depuis novembre, on y prenait de la joie, on se réjouissait de pouvoir en profiter le week end... Dimanche dernier, le soleil déjà nous prédisait qu'on pourrait bientôt songer à des équipements plus légers... On a profité de la neige une dernière fois.
Cette semaine, changement radical avec l'arrivée fracassante des crocus, des pieds à l'air sans chaussettes, du farniente et des tours à vélo...

Attention à Monsieur Arthur Réveil

Le regard de Michel Layaz en dit long. Se retrouver sur un blog après son passage dithyrambique sur les blogueurs et surtout le moyen de les calmer (p. 92 et suivantes on y lit que la CPC- "Coup de poing Compagnie" a été fondée par Arthur Réveil afin de veiller à plus de silence. Les blogueurs anonymes sont traqués par les informaticiens de la CPC, dénichés les blogueurs sont les cibles d'un Gauche-Droit direct, susceptibles de les calmer... à moins que le matériel informatique n'en fasse aussi les frais). Je prends donc le risque de vous parler du dernier roman de Michel Layaz : Cher Boniface. On suit les aventures du héros sourire aux lèvres. Les rencontres de personnages haut en couleurs donnent à la lecture de la légèreté et une sacrée bonne humeur. Morceau d'anthologie pour qui aime les fleurs, le passage où Tim, le nouvel amant de la mère de notre héros, entre chez un fleuriste !

"Immobile comme un cyprès face à la devanture d'un fleuriste, Tim se résolut à franchir le seuil et à commettre une extravagance. [...]
Une fleuriste s'approcha de lui.
Tim l'écarta d'un mouvement sec de la tête. Cécilia lui avait dit qu'elle adorait les fleurs mais elle n'avait pas précisé lesquelles, elle avait dit qu'elle aimait toutes les fleurs et lui n'avait pas eu l'intelligence d'en apprendre plus. Tim se voyait embarqué dans une expédition où il n'avait pas le gouvernail en mains. Il avait beau chercher de petites étiquettes sur les vases, rien n'indiquait le nom des fleurs. C'était là une conspiration d'initiés qui s'amusaient à plonger dans le désarroi ceux qui, de gré ou de force, tentaient de rejoindre la confrérie des acheteurs de bouquets, de renifleurs de pétales. Toutes ces fleurs innommables blessaient l'ignorant, le déniaient, le regardaient comme un étranger qui allait devoir apprendre et s'intégrer."

p. 98-99, Editions Zoé 2009

Les poètes maudits à la BGE

Le nouvel Espace Ami Lullin (EAL) accueille dès mercredi les "poètes maudits", tel le livre de Verlaine qui évoquent ses amis parfois, les poètes d'hier...

L'exposition promet de montrer esquisses et correspondance en regard des éditions du 19e siècle... de quoi se réjouir du vernissage mardi soir !

Attention : vélos !

La douceur revient, le moment de reprendre quotidiennement son vélo ! Celui aussi de faire ce petit test d'attention ! No comment !

Le pré bien-nommé

La randonnée a chevauché la frontière entre Vaud et Fribourg, sillonnant les forêts de hêtres et les étendues de prairies, le plus souvent immaculées grâce à la neige de vendredi dernier. De belles conditions hivernales, avec la douceur pour le pique-nique au soleil, calés contre un rocher. En toute fin de balade, l'arrivée à ce pré justement nommée en cette journée des femmes !

Rétrospective Alain Tanner

Si j'avais devant les yeux les affiches des films d'Alain Tanner, ces seules images pourraient restituer les impressions qu'ont laissé chacun de ces films.

Le premier dont je me souviens, c'est Messidor, vu au cinéma de la Rue de Carouge à sa sortie en 1978. Il en reste un petit goût de liberté : au lieu des cours au C.O. une après-midi de printemps, direction le cinéma. L'aventure de Jeanne et Marie, elle aussi, reste en mémoire. La sortie de Lausanne en stop, sur la route suisse...

Les images des Années lumière, Dans la ville blanche, de Requiem, Fourbi ou Jonas font d'Alain Tanner un proche qui nous a accompagné à la découverte de lieux et de personnages. Les autres films plus anciens ont été vu après coup...

Après la France, la Cinémathèque suisse de Lausanne lui consacre deux mois de rétrospective. L'occasion est trop belle de retrouver les émotions d'hier.
Pour ceux qui n'iront pas, un bel hommage est rendu à Tanner par Pierre Maillard dans son film "Alain Tanner, pas comme ci, comme ça", tourné en 2007. Comme une rencontre avec le réalisateur genevois !*

* et dont je cite de mémoire selon Tanner : "La beauté est là comme seule résistance au monde tel qu'il se présente à nous aujourd'hui".
A méditer...

Leçon de vie

Minetti a débuté depuis quelques jours au Théâtre de Carouge. Minetti joué par Piccoli dans une mise en scène d'André Angel. Il a fallu être patient... Les premières représentations devaient avoir lieu en décembre dernier à Vidy. Le rendez-vous est pour cette semaine, EN-FIN !

Aux interwievs parcimonieuses, celle de Darius Rochebin retient l'attention. Les réponses du comédien se savourent ici. Et à la question de Lucie Rihs* "Comment réagissez-vous alors quand on parle de vous comme d'une "légende", d'un "monstre sacré" ? Il répond par une leçon de vie exigeante:

"C'est un peu beaucoup de dire ça quand même. Ou ce n'est pas suffisant. Ce sont des mots faciles. Grandioses, mais faciles. C'est terrible, les gens qui n'ont pas une grande exigence de leurs comportements, de leurs déclarations. Cette même rigueur que l'on doit avoir dans des rapports de vie. On peut tous avoir des défaillances, des incompétences ou des désespérances, mais il faut être en quête du maximum d'écoute et de passion. Sinon, on tombe dans la routine ou dans le vulgaire. C'est du travail, mais vous ne croyez pas que c'est bien ? Et il ne faut pas avoir peur non plus de chercher et de recommencer. Dans tous les domaines."

* Revue Si, no 3, janvier-février 2009