lundi, 30 novembre 2009

ça te dirait d'aller faire un tour ?




Décembre et ses réjouissances commencent demain ! La première agendée c'est mercredi : Bazar de Patricia Plattner sort sur les écrans romands !

Chic et chic !

dimanche, 29 novembre 2009

Fou rire de gagnant

Soit, Federer a perdu hier... mais voilà un bon truc pour ses adversaires hispanophones: une dose d'humour et un brin d'espagnol... et Roger s'effondre de rire !


Federer mort de rire

L'acuité d'Antonio

Si parler du film c'est ici, le livre d'Eric Holder raconte une histoire autre... L'appréhension est toujours grande de commencer la lecture d'un livre dont on a déjà vu une adaptation cinématographique.* Avec Mademoiselle Chambon, c'est avant tout le personnage d'Antonio (Alain dans le film) que l'on retrouve le plus fidèlement au fil des pages. Devenu de plus en plus solitaire, Antonio redouble d'attention, regarde le ciel, comme si Véronique Chambon le regardait elle-aussi au même instant. Ce sont de très belles pages.

Un nouveau sentiment, en revanche, s'installait en lui, celui de porter davantage d'attention à ce qui l'entourait. Non point à Anne-Marie, donc, ni même à ce qu'il faisait, mais au monde proche, à la couleur du ciel, à une certaine lumière passant à travers un rideau d'arbres, à la paix qui émanait d'un crépuscule. Il lui semblait jusqu'à présent avoir été atteint d'une sorte de myopie, comme si sa vue s'était bornée à deux pas de lui et que le reste fût confondu dans le flou. Un espoir naissait dans cet oeil recouvré, il aurait été en peine d'expliquer cela. [...]
Cette acuité étrange atteignait son apogée lorsqu'il se rendait "aux blés"... Il se tenait à croupetons au bord de cet océan de vert dont les dernières vagues léchaient le commencement du bourg. le donjon de la Chaussée de Mécringes, à main gauche, une longue haie de peupliers ajoutaient à la vision, il attendait que ça monte en lui, quelque chose de plus poignant que tout ce qu'il avait connu.**
Il émeut cet Antonio pris de l'envie de voir et de l'envie d'écrire !

* le contraire arrive plus rarement, car on préserve le livre qu'on a aimé en ignorant l'adaptation sur grand écrand qu'on pourrait en faire...

** Eric Holder, Mademoiselle Chambon, Flammarion 1996, pp.101-102

vendredi, 27 novembre 2009

Fée électricité

Entre deux-guerres, Raoul Dufy a peint, sur commande, la Fée électricité...

L'époque a résolument changé, mais à Genève, on semble vouloir faire encore cette pub-là, Place des Bergues, à l'heure des éco-gestes et des Agenda 21... (même si c'est de l'énergie renouvelable, solaire en l'occurence, qui alimente les arbres décorés des mille lumières).
Ces derniers sont très laids tout au long de la journée avec leurs cables, leurs clous et leurs décorations désuètes quand l'arbre nu peut être sacrément beau l'hiver.


Bye bye Edison de I. Corten et S. Castagnié

N'empêche, pour les inconditionnels, l'évènement démarre ce soir(soit avec les panneaux solaires au pied)

dimanche, 22 novembre 2009

Retour à Renens

Le directeur et metteur en scène Philippe Mentha à Kleber-Méleau annonçait au printemps ces prochains spectacles...


Cop. Keystone

Et pour moi, c'est l'heure de reprendre le chemin de Renens*. Pour Tchekhov (voir ici). Pour Michel Cassagne. Pour le dénommé ci-dessus. Pour les retrouvailles avec le lieu d'où l'on ressort, spectacle après spectacle, heureux d'avoir été là, comme un sentiment privilégié d'avoir assister à un moment unique, riche d'émotions...

*Oui, week end sur territoire vaudois... Après "Le ours", l'Ours tout simplement!

vendredi, 20 novembre 2009

Dans son monde



Jérémie Kisling dans son monde ? Le rendez-vous pris depuis longtemps déjà, et annoncé ici, nous y voilà ! C'est ce soir au Palais de Beaulieu pour son unique rendez-vous lémanique !

En avant-goût, c'était début novembre à l'Echandole :

jeudi, 19 novembre 2009

Entre deux dates...



Entre le 14 novembre et le 23 novembre - (dates de mort et de naissance du compositeur) la compagnie de l'Espagnol Manuel de Falla s'impose. On mérite bien le tempérament d'Alicia de Larrocha* dans cet extrait d'El amor brujo pour braver le gris du matin.

* hommage encore, la pianiste est décédée il y a quelques semaines

mercredi, 18 novembre 2009

Rouge ciel

Même sans soleil, le matin, le ciel sait parfois rougeoyer !




... pour qui sait lever les yeux !

mardi, 17 novembre 2009

Double hommage

Hommage vibrant au son des violoncelles* - celui de Mischa Maisky en particulier ! - lors d'un concert donné à Verbier en 2008 en hommage à Mstislav Rostropovitch !



L'hommage du jour célèbre le 50e anniversaire de la mort du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos !

* et clin d'oeil aux amies violoncellistes

dimanche, 15 novembre 2009

Rencontre animalière

A l'heure où la campagne est encore chargée de l'humidité de la nuit - et les promeneurs inexistants (ou à table ?!) -, la seule rencontre de la balade chevauchant la frontière fut animalière !



Caresses pour oeillades, on s'attarde forcément !

jeudi, 12 novembre 2009

L'effet "maçon"



Coup sur coup, les maçons du cinéma français, cet automne, font tourner la tête des jolies filles (Kristin Scott Thomas et Sandrine Kiberlain). Ayant vu Mademoiselle Chambon récemment, et faisant bêtement un parallèle, je pensais que ce dernier me toucherait moins que Partir. Tout faux. Au caractère extériorisé de Sergi Lopez, Jean (excellent Vincent Lindon) est tout dans la retenue face aux sentiments qui le ravagent. On éprouve comme lui du mal à respirer, on aimerait du fond de notre fauteuil alléger ses soupirs... - et on se souvient aussi des situations vécues, du "tomber amoureux" toujours et chaque fois difficile à vivre-. Le réalisateur, par quelques plans, laisse naître le sentiment amoureux. Il donne du poids au silence, contrastant avec la musique d'Elgar (Salut d'Amour). La justesse accompagne chaque scène, pas seulement celles réunissant le couple d'amants (en classe, en famille ou les instants que Jean accorde à son père) !

Une seule chose à faire, pour prolonger le moment délicat : lire le roman qui a permit à Stéphane Brizé de réaliser son film...

mercredi, 11 novembre 2009

Le regard s'amuse

En manque de stimuli par les couleurs, devenues rares le long du chemin, le regard s'amuse au fil des perspectives et des symétries !




mardi, 10 novembre 2009

Au centre du village...

Au centre du village - en face du Temple - le pas du promeneur ralentit : Livres est inscrit en gros sur la façade, caché par la végétation gripamte... On est projeté dans un autre temps à parcourir les titres de ces livres d'occasion. Ouverte en fin de semaine seulement, cette librairie vaut son - long - détour !



Librairie Bagnoud
1 chemin de la côte
1283 Dardagny
022 754 12 31

lundi, 9 novembre 2009

Le parc



Jaune le parc le matin
Redevient vert
L'après-midi


samedi, 7 novembre 2009

Chauds les marrons !

L'expression bien connue est fautive. Les marrons, on les ramasse pour les garder au fond de sa poche, pour décorer, par réflexe en traversant le parc... mais on ne les mange pas !

Ce sont bien des châtaignes qui nous régalent. Celles-ci sont tessinoises et réchauffent le mois de novembre qui perd peu à peu l'éclat du début de l'automne !


Eglise San Martino à Ronco s/Ascona


et le long des sentiers

vendredi, 6 novembre 2009

Natation en piscine



Après le lac il y a dix jours à peine, novembre va me faire reprendre le chemin des piscines. Atmosphère surchauffée, chlore, bruit : le temps d'adaptation est chaque automne difficile !

Petit extrait de Jean-Philippe Toussaint (encore lui) qui s'acclimate lui-aussi à une nouvelle piscine - et pour consoler ceux qui l'aurait bien vu en Prix Goncourt cette année !

Je nageais lentement dans l'eau claire, mes lunettes sur le front, incurvant souplement ma trajectoire de temps à autre pour éviter d'entrer en contact avec quelque jeune nageur par trop imprévisible. Je n'étais pas très à l'aise dans cette piscine presque inconnue où, n'ayant pas mes repères habituels, je ne pouvais me laisser aller à l'étude avec le même abandon que dans ma piscine habituelle. Ici, non seulement je devais faire attention d'éviter en permanence de nombreux autres baigneurs insouciants et brouillons, mais je n'avais pas non plus cette connaissance instinctive des lieux, qui dans ma piscine habituelle, par exemple, me permettait d'un simple regard de tomber infailliblement sur le grand chronomètre mural qui m'indiquait aussitôt mes temps de passage intermédiaires, ou sur l'une des quelconques pendules blanches et noires voisines qui, sans me déconcentrer, sans interférer le moins du monde avec les pensées que j'étais en train d'élaborer, me faisait savoir aussitôt depuis combien de temps j'étais dans l'eau, et, partant, depuis combien de temps je travaillais [sic]. Mais, si les conditions de travail n'étaient pas aussi optimales que dans ma piscine habituelle, je n'en passais pas moins un moment agréable dans l'eau.

La télévision, Ed. de Minuit, p. 199

jeudi, 5 novembre 2009

Allumez vos loupiottes !



Sympathique, la préparation d'une piste cyclable à Lausanne, au soleil !

Mais, quand il n'y pas de pistes, qu'il pleut et qu'il fait nuit, pauvres de nous les cyclistes.

Un seul remède : ETRE VISIBLE ! Munissez-vous de gilets fluo (si si c'est rigolo et les copains nous voient même de loin !) et allumez vos phares.

Action-prévention aujourd'hui même organisée par PRO-VELO-Gevève sur le Pont des Bergues dès 17h !
L' action Lumière, elle, se déroulera toute la journée le 26 novembre prochain. Toutes les infos ici !