jeudi, 23 avril 2009

Les fourberies version Porras

Après l'ultime pirouette de Scapin et le feu d'artifices de serpentins du dénouement heureux, la salle du Théâtre de Carouge se rallume sur des visages aux yeux pétillants. Oui, Omar Porras vient de nous émerveiller. Il faudrait revoir le spectacle plusieurs fois pour apprécier chaque geste, chaque personnage secondaire, en retrait, mais qui pourtant est à lui tout seul émouvant (Le couple de tenanciers"muets" du premier acte est fabuleux, Sylvestre sirotant en grimace dans son coin, juste témoin d'une scène, un moment d'anthologie...).



Alors que les représentations viennent de débuter, que déjà j'envie les spectateurs du jour, ceux de demain à Meyrin, puis à Chambéry, Lyon, Montpellier et jusqu'au Japon. Les bienheureux du spectacle à venir !

Ce matin, j'ai une pensée pour les ados que j'ai croisé accompagnés de leur professeur de français. Les conversations avant la pièce n'évoquaient en rien Molière. Pour certains, ce fut sans doute leur première, assis dans le noir face aux comédiens : quelle expérience de découvrir la magie du théâtre d'une façon aussi brillante !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour cette note : rendez-vous sur http://theatredecarouge.hautetfort.com
J'attends toujours votre réponse à ma proposition...