L'air printanier des milieux de journée fait oublier les températures négatives des nuits. Réalité pour la plupart d'entre nous, un toit est là pour nous abriter, un chez-soi pour nous accueillir chaque soir.
Ce matin, en quittant l'immeuble des Acacias - rêvassant à cette aubaine de quitter le quartier des Acacias, pour venir habiter la maison presque centenaire des Acacias... - j'ai croisé un homme qui avait dû passer la nuit dans le parc.
Nuit à la belle étoile, bercé par le clapotis du lac, les canards comme compagnons et pour seuls bagages un petit sac à dos et un cabas - cela pourrait sembler presque romantique si on était au mois de juin... -. Aujourd'hui, l'heure est à la détresse. L'homme est plus jeune que moi, habitué au quartier : je me souviens de l'avoir croisé durant l'été. Il arpentait alors La Perle du lac, comme un touriste pourrait le faire profitant du soleil et de la chaleur !
Ce matin, le visage à moitié caché par son capuchon ne m'a pas permise de croiser longtemps son regard. C'était sans voyeurisme. Juste interrogatif. L'équilibre rompu, mis en marge de la société, quel incident a fait office de bascule ? Ce soir, la lune éclaire le parc mais ne m'apportera aucune réponse...
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