mercredi, 23 janvier 2008

Un toit

L'air printanier des milieux de journée fait oublier les températures négatives des nuits. Réalité pour la plupart d'entre nous, un toit est là pour nous abriter, un chez-soi pour nous accueillir chaque soir.
Ce matin, en quittant l'immeuble des Acacias - rêvassant à cette aubaine de quitter le quartier des Acacias, pour venir habiter la maison presque centenaire des Acacias... - j'ai croisé un homme qui avait dû passer la nuit dans le parc.
Nuit à la belle étoile, bercé par le clapotis du lac, les canards comme compagnons et pour seuls bagages un petit sac à dos et un cabas - cela pourrait sembler presque romantique si on était au mois de juin... -. Aujourd'hui, l'heure est à la détresse. L'homme est plus jeune que moi, habitué au quartier : je me souviens de l'avoir croisé durant l'été. Il arpentait alors La Perle du lac, comme un touriste pourrait le faire profitant du soleil et de la chaleur !

Ce matin, le visage à moitié caché par son capuchon ne m'a pas permise de croiser longtemps son regard. C'était sans voyeurisme. Juste interrogatif. L'équilibre rompu, mis en marge de la société, quel incident a fait office de bascule ? Ce soir, la lune éclaire le parc mais ne m'apportera aucune réponse...


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