dimanche, 10 juin 2007

En noir et blanc


Enfin. Le jour du rendez-vous est , attendu depuis les premiers beaux jours, attendu comme les premiers beaux jours !

C'était hier à l'Octogone de Pully. Le dernier soir de la tournée du printemps de Stephan Eicher. Scène en noir et blanc. Costume noir, guitare blanche, ombres chinoises, trompette, mandoline, percussion*... les titres récents - le concert débute par Weiss nid was es isch -, Confetti, et des plus anciennes : Chanson bleue, Cendrillon avant minuit (version andalouse...improvisée, chanson numéro treize de la soirée : "on ne sait jamais ce que l'on va jouer pour la numéro 13" !), Déjeuner en paix, ... En attendant l'Eldorado, le noir et le blanc demeurent, ensuite les deux réflecteurs noirs se couvriront d'or !
Stephan Eicher c'est comme un ami qu'on retrouve après une longue absence. Il m'accompagne depuis plus de quinze ans. Et certains souvenirs finissent par prendre une couleur intime au fil des années. Je me souviens d'un printemps pluvieux en avril 1994. Promenade sur les remparts de Carcassone, j'avais froid, ma vie prenant une tournure en noir et blanc...

Et les blessures se ferment
Et attendre n'est rien
Et les larmes sont vaines
Et c'est le même chemin

Rivière
n'a pas été chantée hier soir, mais déjà sur le chemin Non ci badar, guarda e passa en attendant notre prochain rendez-vous !

* musiciens complices : Reyn, Martin Wenk etToby Dammit qui vole parfois la vedette à Stephan derrière ses percussions !

1 commentaire:

gecko a dit…

Encore une soirée riche en émotions...