samedi, 17 janvier 2009

Hommage

L'eau vive du ruisseau il l'appréciait lors de ces longues marches dans les fonds de vallées escarpées...

Hommage à Maurice Chappaz, l'homme qui aimait la montagne et qui l'écrivait !



Soyez avec la faux !

La mort coupe le grand pré.
L'abîme parle à l'abîme
Et à deux marguerites :
Ce soir vous serez en moi
plus odorantes que vivantes.

- A quoi pense la terre ?
- Elle pense à son ami Rien.

Les faucheurs descendent les pentes.
Sur leurs pupitres d'herbes
Ils recopient le verbe aimer.*

Offices des morts / Maurice Chappaz, Ed. Samizdat, pp. 85-89...
en regard la belle traduction en romanche ladin par Andri Peer









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