vendredi, 2 janvier 2009

Regard malicieux

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Farceur le début de l'année ? Elle commence par ce trompe-l'oeil, redécouvert lors de ma dernière visite au Musée, la semaine dernière. C'est le premier autoportrait de Quentin de la Tour, dit à l'oeil-de-boeuf ou l'auteur qui rit. Dans la grande salle, au fin fond de l'étage, le sourire nous retient. Je reste immobile et sourit : bien vu le jeu de miroirs entre de La Tour et Liotard ! Cette toile est précoce, bien avant que le peintre ne reçoive les honneurs et puisse être nommé LE portraitiste au pastel de l'époque.
Cherchez ! Ce visage vous dit quelque chose : c'était ce même visage qui ornait les billets de 50 francs français avant le billet de Saint-Exupéry...

A chaque visite, je redescends le grand escalier central riche d'une nouvelle émotion. Samedi, elle avait la légèreté et la malice du regard du peintre.

* reproduction du tableau exposé au Louvre. Celui de Genève est ultérieur et fut le premier à être exposé en 1737.

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