Une fois sur place, avec improvisation (train régional plutôt que le car) et petite benne à faire fonctionner quasi soi-même, nous voilà en chemin. Première hésitation : trouver le bon sentier (apparemment une sorte de bisse, donc ne pas trop descendre).
On prend le temps de respirer l'automne à pleins poumons : l'air vif, l'odeur des cheminées et des senteurs de sous-bois. On apprécie la calme...
Plus tard, après les deux erreurs fatales (1200m de dénivellé juste pour l'effort vu qu'il a fallu rebrousser chemin "Chadolin 5h45..ça fait un peu juste non ?"), la tête fonctionne en aparté, elle se raconte des histoires pour ne plus penser, ni à la plante des pieds, ni à la soif, ni aux genoux... A travers les arbres, enfin le Pont bouthanais et sa ribambelle de drapeaux à prière...
On profite de savourer une mandarine et on repart. En toute fin de journée, le soleil a déjà perdu de sa chaleur, on totalise 6h de marche, avec un court arrêt, au lieu de trois... Moralité : PLUS JAMAIS SANS. Sans carte topographique dans le sac...
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