mardi, 21 août 2007

Derborence

Partis à l'aube de la ville du bout du lac, la montée de Solalex sur Anzeindaz s'est faite dans la fraîcheur, et dans le silence précédant les foules dominicales dont le but est le refuge Giocomini. Ensuite, quittant le refuge, l'alpage d'Anzeindaz - le plus vaste du canton de Vaud - se parcourt facilement afin d'atteindre le Col du Pas de Cheville (la mienne grimace, sacré tendon d'Achille...)
Et là, on surplombe le Valais avec la quille du Diable qui, elle, nous dépasse de haut ! Derborence nous attend !
Trois chalets au bord du lac, une vallée restée sauvage et protégée ; l'éboulement depuis les hauts des Diablerets sur Derborence, hors cadre sur la droite de la photo...



Le lieu est devenu mythique, lié à l'oeuvre de Ramuz, puis à celle de Francis Reusser qui a obtenu en 1984 le César du meilleur film étranger à Cannes pour le film éponyme, facile à revoir grâce au coffret sorti à l'occasion de l'année anniversaire l'an passé.
Rappelez-vous les premières minutes du film... Deux accords à l'harmonium, la caméra filme un torrent. L'eau vive éclabousse, c'est l'époque de la fonte des neiges, les branches des mélèzes sont chargées de bourgeons, la vie reprend...
Dimanche dernier, la petite Messe solennelle de Rossini m'a accompagnée tout au long de la balade !

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