jeudi, 9 août 2007

Ephémère

Souvenir d'un bouquet tendrement offert alors que l'on parcourait le Marché de Rive un samedi d'été. En voyant cette photo aujourd'hui, après avoir subi le froid toute la journée, je dirais presque que cette matinée faisait partie de la saison passée. Un vague souvenir !
Ces roses venaient de la rive opposée (Collonge-Bellerive) et le jardinier m'avait plu. J'idéalise toujours les horticulteurs, surtout ceux qui possèdent autant de rosiers... Il ne peut qu'être heureux et doux l'homme entouré par autant de couleurs et parfums subtiles !

Fleurs éphémères comme l'été.
Et puis, il y a Rilke. Rilke, l'auteur des Roses, mes pages préférées de Vergers.

XIV

Eté : être pour quelques jours
le contemporain des roses ;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.

Faire de chacune qui se meurt
une confidente,
et survivre à cette soeur
en d'autres roses absente.





1 commentaire:

gecko a dit…

roses mouillées... mais belles quand même, à ce soir pour le soleil...