mardi, 4 novembre 2008

Au bonheur des mots (2)

Au centre
Carine Barbey et Michel Rossy par Dorothée Thébert

Entre le Shakespeare revisité par Valère Novarina jeudi dernier à la Comédie (Courez voir Gilles Privat dans l'émouvant Falstafe !) et le Shakespeare de La Tempête à Kléber-Méleau dimanche, hier, texte genevois au Poche. Le Quai de Jacques Probst attend les spectateurs. Quai désaffecté ou presque. Personnages en errance. Cruels. Patients. Malins. Fous. Et tout à la fois remplis de tendresse . Sans doute la mise en scène de Camille Giacobino apporte-t-elle une touche délicate. Carole Barbey a un côté de "Gardi Hutter", jouant avec les lucioles dans la nuit. Etonnante aux côtés d'Elodie Weber ! L'énergie de Michel Rossy émeut, tout comme le sort d'Eva (Nathalie Lannuzel). Et les spectateurs, en bordure de voie, sont témoins de ces égarements. Un train passe au loin. Lumière. Le public s'en va dans la nuit, satisfait de cette belle prestation!

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